Fanfics de Doucelili

Mon mois à l'hôpital avec Jocelyn aura été utile... !

oui au moins ça !!!!

Et dire qu'on risque d'y retourner... Galèrrrrrre !!!

ouais mais là je viens et je lui colle mon pieds au cul

Pas sûre que j'ai envie de l'accompagner aussi intensément que la première fois, disons... !

SUITEEEEEEEEE

Ah ben ok, pourquoi pas... !

Lucy patientait depuis plusieurs heures dans la salle d’attente, le bras appuyé sur un inconfortable canapé, un café tiédi à la main, épuisée par la nuit, mais soutenue d’une force invisible aussi pure que fusse l’amour la retenant fidèle et aguerrie. Après d’ultimes efforts auprès du personnel hospitalier qui tenaient à ce qu’ils se reposent, les parents de Sue avaient quitté pour s’installer chez leur fille ; ils laissèrent donc celle-ci à regret, seule dans un couloir mal cadré où une télé sans volume perdait tout son sens et où la contrariante lumière des tubes néon n’empêcherait pas un homme de dormir. Emplie de tendresse et de tristesse à la fois, elle le regardait s’enrouler d’une mince couverture, oubliant le temps et la vie pour le simple fait d’être là lorsque l’être cher aurait besoin de lui. Elle le trouvait admirable et espérait au plus profond d’elle posséder ce courage ; l’amie rêvée, la mère rêvée… l’amoureuse rêvée. Comme son chagrin était grand depuis leur rupture : elle n’arrivait pas à renier tout ce qu’il était pour elle malgré tout son bon-vouloir. Oh toute l’immensité du pardon auquel elle était prête à se soumettre pour le ravoir ! Moins immense en soi que la simple pensée d’affliger de semonces cet amas de cellules faisant sa place de plus en plus rapidement dans son ventre. Elle avait vainement essayé, rien ni personne ne remplacerait Myles : pas même ce bébé. Voulait-elle d’une vie comme celle-là, serait-elle prête à vivre avec un fardeau de responsabilité surmonté d’une conscience entachée ? Comment ferait-elle, vers qui se tournerait-elle ? Aurait-elle envie d’être seule avec cet enfant dans quelques années, se battre pour lui ? Marcher sur des œufs pour ne pas froisser l’enfant et faire endurer un tel changement chez celui qu’elle aime ? Ce petit être sans défense qui représentait la croisée de ses chemins, fragilité qui ne valait rien pour elle sauf un amas de problèmes et tant de souffrances. Et Sue, sa meilleure amie dont le corps s’était séparé de l’esprit, laissant ses proches dans l’incrédulité la plus totale. « Ne m’abandonnes pas, tu m’avais promi ton aide. Si tu savais comme j’ai besoin de toi. » Lucy s’éveilla en sueurs ; son café avait glissé de sa main puis volé sur le plancher, l’amoureux s’était éveillé au vacarme d’un chariot bruyant.
« Oh non mon bébé, n’écoute pas ma conscience, elle me joue de vilains tours ces jours-ci. Je t’aime et je te garde : je ferais tout pour toi petit ange. » avait-elle chuchoté en serrant son petit ventre brûlant, nonobstant les regards des insomniaques posés sur elle.

Elle se releva lourdement, vérifiant une fois de plus le mouvement derrière les portes battantes puis se dirigea vers la salle de bain pour en extirper un lot de papier-main. Lucy releva les yeux : au bout du couloir, elle aperçut la longue silhouette de Myles qui franchissait le seuil de l’ascenseur. Son sang figea puis elle le senti finalement bouillir et se déplacer en elle à tout rompre ; il avançait en la regardant sans insistance, d’une splendide intégrité. D'une incroyable beauté malgré les circonstances. Elle avait attendu ce moment depuis si longtemps.

« Comment va-t-elle ? »

Lucy aurait préféré une autre entrée en matière, mais elle expliqua avec douleur les pronostics du chirurgien ainsi que l’intervention qu’elle subissait à cet instant. Puis, l’agent impassible se saisit des essuie-tout ; à son contact, ils frémirent tous les deux et échangèrent un long regard empli d’instance.

« Tu sais, on m’a dit un jour que les surprises faisaient les plus beaux cadeaux… J’ai été égoïste. Je t’en prie, pardonne-moi Lucy. » fit-il avec toute la délicatesse du monde.

Empli d'un indiscernable tremblement émotion, il posa sa poigne sur son minuscule ventre et elle se réfugia au chaud dans son blouson, versant d’interminables larmes de bonheur. « Merci Sue. » sanglotait son amie ne pouvant se départir de celui qu’elle avait tant attendu.

« Comme j’ai eu peur de te perdre… Je t’aime tant ! »

Le chirurgien apparût au petit matin, s’adressant principalement à Myles :

« La balle a causé trop de dommages ; nous avons malheureusement dû procéder à l’ablation complète du rein. Son état est stable et elle s’en sortira plutôt bien. Nous la transfèrerons aux soins intensifs dans une quinzaine de minutes : le temps de l’installer convenablement, vous pourrez la voir d’ici une heure si vous le désirez, mais vous devrez tout d’abord décrocher l’appareil rouge près de la porte d’entrée, vous identifier et vérifier auprès du personnel en poste s’il est possible de la visiter. »

C'est trop beauuuuuu



INCROYABLEEEEEEEE



MERCI ÉNORMÉMENT D'AVOIR MIS LA SUITEEE, TU ES TROP GENTILLE

Me suis dit que c'était les fêtes alors... Voilà ! Contente que ça t'ait plu !

Doucelili a écrit:

Me suis dit que c'était les fêtes alors... Voilà ! Contente que ça t'ait plu !

C'est certain que ça m'a plu, surtout quand Myles est-là, c'est encore plus plaisant

Hihihi ! J'en doutais pas un seul instant !

Doucelili a écrit:

Hihihi ! J'en doutais pas un seul instant !

Je suis dsl de pas poster souvent ici mais je n'ai pas encore lu la fic! Po bien je sais! Je suis vraiment dsl! En plus elle a l'air géniale! Mais pas bcp de tps c'est pas cool! Mais je la lirai dès que j'aurai le temps et que j'aurai continué un peu ma fic! j'éspère que tu ne m'en veux pas Doucelili ???

Oh là, mais pas du tout ma belle Céline. Je suis même touchée que tu viennes y jeter un oeil furtif, hihi ! Quand tu pourras en fait. C'est pas évident de trouver un moment pour lire 157 pages. C'est très gentil de ta part, et j'ai bien hâte de voir ce que tu en penses...

Les jours se suivaient et se ressemblaient. Jack connaissait maintenant les changements de quart du personnel, l'heure de la prise des médicaments, des repas auxquels il n'en mangeait que des miettes, appréhendait à l'avance les visites de quelques amis en après-midi. Puis à la même heure sa mère téléphonait, s'en suivait durant la soirée de sa sœur aînée. Toujours le même baratin : « Je dors peu, mais les médecins se satisfont de mon état. » Affligé et complètement démoli au départ, il simulait le sommeil pour éloigner les gens, attirant sur lui les commentaires encore plus douloureux de ses proches. Ainsi, épuisé d'être épuisé, il délaissa avec peine ses considérations pour se concentrer uniquement sur sa guérison. Il voulait sortir de cet hôpital au plus vite, se faisant insistant auprès des spécialistes, car il voulait recommencer à marcher au plus tôt. Et tant mieux si ceux-ci ne pouvaient lire entre les lignes, voyant sa requête comme une simple marque de bravoure. Tous ces antidépresseurs ne feraient jamais taire son mal-être. Encore moins dans cet endroit, complètement invalide et sale, à sonder son membre coincé d'une traction, rasé et désinfecté d'un iode rouge sang lui rappelant sa dernière mission. Impossible de bouger, dégoûté de devoir pisser dans un pot. Non, Jack ne le supporterait plus ; il se battrait et se sauverait à toutes jambes de cet enfer. Loin de celle qu'il aimait et méprisait. Sa mère avait eu raison de s'emporter, que diable lui avait-elle prit ? Laisser ses sentiments empiéter sur son devoir, c'était contre les conventions ; un terrible manque de jugement aisément contestable en cour martiale. Et lui, pétrifié qu'il était au sol, il ne valait rien en comparaison, aussi pitoyable que maintenant. Pourquoi avait-elle osé déroger de sa mission ? Pour lui, pour... ça ? Physiothérapeute, ergothérapeute et tous les autres occupèrent désormais ses avant-midis : malgré la douleur intense des exercices proposés, Jack reparti seul au bout de huit petits jours, juché sur des béquilles et partiellement guéri, transportant avec peine ses effets personnels dans un minable sac poubelle.

Sue elle, avait émergé d'un coma provoqué deux jours après l'opération et ouvert les yeux à l'aboutissant d'une poussée délirante de fièvre causée par les nombreuses transfusions sanguines. Elle s'était ensuite acharnée contre son gré à briser le cœur de tous ceux qui venaient à son chevet constater la souffrance dans ses traits grisâtres et dans la profondeur de son regard assombri d'une aphasie momentanée. Personne n'avait osé accentuer son chagrin, lui offrir la réponse qui ferait taire ses croyances. Car au fond d'elle, les incompréhensibles souvenirs saccadés de ces derniers instants brûlaient sa poitrine. Pourquoi tout ceci la torturait, l'éveillait en sursaut chaque nuit ? Elle se replia, observant incrédule durant des heures puis des jours, la quincaillerie qui maintenait son enveloppe vivante : sa force tranquille venant au bout de ce qu'elle était, cette âme qui errait toujours au-dessus de sa tête, attendant patiemment le jour où elle pourrait reprendre sa place.

Demetrius avait dû contre son gré et celui de son épouse retourner dans les bureaux vides par devoir, afin de justifier l'étendue des opérations : remettre un bilan complet à un intérim impatient le plus rapidement possible, alors que sa profonde amertume n'avait pas encore éclairci son jugement. Prouver hors de tout doute raisonnable que malgré les pertes, l'intervention fusse justifiée et que le Solliciteur général Nathan Dimmano était la tête dirigeante du plus grand réseau de trafiquants de tout l'état. Comme il était difficile de croiser les visages affligeants des gens sans apporter de réponse à leurs missives, visionner les bandes vidéos et se remémorer précisément chaque instant, prendre en note tous les détails, mais surtout revoir Gerald et ses officiers mourir sous ses yeux impuissants sans qu'il ne puisse reculer le temps et envoyer une autre directive au commandant qu'il était quarante-huit heures auparavant. Il fut soutenu de ses employés qui avaient délaissés leurs amours et préoccupations pour accourir près de lui afin de compléter les annexes. Très rapidement, ils soutinrent en équipe leur lourde et embarrassante preuve au jury spécialement mandaté pour la cause. Aux fins politiques, le vice-président des États-Unis en manque de capital avait lui-même promi de rendre son verdict et on dû suspendre Grant le temps des procédures.

... Hihihi !!

suite suite suiteeee

On avait profité de l’accalmie et accordé à Lucy un congé mérité afin de soutenir son amie puis de prendre soin d'elle, journées auxquelles elle rêvait depuis longtemps, mais qu'elle aurait préféré vivre autrement. Après avoir passé un avant-midi auprès de Sue, elle préparait secrètement par la suite la venue de son enfant, désormais embellie par l'enthousiasme et le protectionnisme du père.

« Bon matin ma belle, comment te sens-tu ? »

Sue avait grimacé d'inconfort et massé le bas de son dos ; couchée sur le côté depuis quelques heures, son aisance devenait de plus en plus impossible à contrôler. Elle avait envie débrancher la dialyse et marcher, mais au surprenant témoignage d'amour de son amie qui lui déposait une bise sur son front, elle senti qu'il était plutôt temps de mettre fin à son calvaire :

« Lucy, où est Jack ? »

Consternée et abasourdie de l'émergence spontanée de son esprit, elle s'installa calmement aux côtés de son amie et d'un geste rassurant, elle tenta de modérer la violence de sa conscience, l'ardeur par laquelle Sue devenait méconnaissable par sa hantise. Mais colérique, elle ne l'avait pas laissé déverser sa douceur dans ses cheveux, exigeant une réponse immédiate ou son départ imminent. La confidente honnête qu'elle avait toujours été pour elle s'en remit consciencieusement à ses conditions puis expliqua calmement dans les mêmes termes que Demetrius qu'elle avait réussi à tous leur sauver la vie et que Jack avait quitté l'hôpital. Sue se cambra et ferma les yeux : sa version ne collait pas à ses souvenirs. « Nous n'avons pas réussi à sortir. » soupira-t-elle. Lucy retint son chagrin et attendit une deuxième ouverture de son amie avant de rétorquer avec les véritables faits. L'agente replongée au centre de l'histoire, affligée par ce qu'elle comprenait désormais, masqua son visage et mouilla sa survivance au creux de ses mains.

« Il est fâché contre moi Lucy, il m'en veut. » hoquetait-elle enfin.

Vainement, Lucy tenta de la dissuader du contraire ; il devait être exténué, à bout de ses propres souffrances ou apeuré à l'idée de la revoir telle qu'elle l'était, mais jamais il ne pourrait lui en vouloir d'avoir agi comme un agent devrait le faire en de pareilles circonstances. Mais elle connaissait toute la valeur qu’il lui vouait et son absence parlait d'elle-même : elle avait désormais la certitude d'avoir tout gâché et cet insupportable navrement était pire en soi que l'amputation d'un rein. Il lui semblait que rien ne pourrait taire ses affres, l'amertume l'emportant désormais sur sa guérison. Sue se laissa choir dans son lit et exigea de son amie qu'elle quitte. Blessée, Lucy avait sommé une attention immédiate des infirmiers en poste puis quelques heures plus tard, Madame Thomas fit son arrivée au centre hospitalier au bras de son mari qui tenait Levy bien en laisse. Le chien cachait mal son enthousiasme lorsque sa maîtresse, ravie, l'interpella et on réussit à jucher puis calmer la bête agitée sur la civière afin que celle-ci puisse s'apaiser à son contact sans se blesser davantage. Une fois de plus, son chien recevrait de lourdes confidences et ne pourrait offrir en retour qu'un regard miséricordieux, son pelage doucereux dans lequel elle plongerait sa main sans relâche et la chaleur de son haleine sur sa peau refroidie. Levy balayait les effluves qui coulaient sur les joues de Sue de violents coups de langue et elle se laissait faire, attendrie, exténuée.

OHHHH c'est tellement bonnnn
NE LÂCHE PASSSS
J'ADOREEEEEEEEEEEEE

salut doucelili,

Super belle suite, j'adore, continue et à bientôt

a+

tu attends que je sois au job pour poster !!!!

mais en tout cas toujours aussi booooooon

super ta suite