Fanfics de Doucelili

pour cette suite

j'en redemande

« Ton café sent délicieusement bon ! » s’était exclamé Myles à son collègue

Jack souligna qu’il avait toujours apprécié les cafés corsés, près d’être amers et qu’il n’y ajoutait ni sucre, ni lait. Il souriait béatement en repensant au petit nez plissé que Sue avait fait en respirant sa riche effluve. « Ça sent les petits pieds ! » avait-elle dit en secouant les mains. Mais son grand format de San Marco était sa dernière découverte et devenu son tout nouveau péché mignon ; un de plus qu’offrait le comptoir repas depuis peu. Il l’avait intéressé à un point où il avait interrogé l’assistant-gérant sur sa provenance, dans le but d’en obtenir un sac. Flairant la bonne affaire, le marocain lui avait souri et versé quelques cuillérées de sa précieuse marchandise directement dans un sac cadeau. Le tout pour dix dollars. Suffisamment pour que Jack offre deux carafes bien remplies à ses convives : quelle déception !

« Effectivement ! Je déteste également quand les gens ajoutent des sauces ou des épices supplémentaires aux aliments. À mon humble avis, c’est un manque flagrant de respect envers le cuisinier qui s’est efforcé à parfumer ses plats. »

Jack avala une gorgée pour étouffer son expression ronde. Il n’osa pas rétorquer qu’un peu de sel sur les frites ou de poivre sur ses légumes était parfois de mise, sans compter les condiments qu’on ajoutait aux hambourgeois. Myles discutait art culinaire : il y avait là une grande différence entre les repas préparés par tous et chacun et ceux dont son collègue se délectait à la simple mention de ceux-ci. « Je l’admets, je suis gourmet. Pas gourmand, je précise ! » fit-il en se tapotant le ventre. Les agents interrompirent brusquement leur conversation : une vieille Chrysler Le Baron s’immobilisait devant le semi-détaché qu’ils observaient depuis une heure. L’individu chèrement vêtu jucha ses lunettes de soleil sur le dessus de sa tête en marchant d’un pas pressé vers sa demeure. Jack sorti de la voiture d’un bond en l’interpellant, mais l’homme ne se retourna pas. Myles retira ses clefs du contact et le duo accéléra la cadence.

« Antony Conta ? FBI. scanda sévèrement Myles en sortant son insigne. Veuillez nous suivre, je vous prie. »

Conta s’était arrêté sur le pas de la porte et se retourna lentement, levant timidement les mains à la hauteur de ses épaules. Il semblait surpris sans être choqué, son visage ne laissant transparaître aucune émotion. Il balbutia quelques syllabes incompréhensibles avant de redescendre la main droite vers la poche de son veston. Jack avait analysé d’un coup d’œil la lourde charge qu’elle contenait et s’apprêtait à dégainer alors que l’homme plongea rapidement sa main pour en ressortir… son trousseau de clés.

« Monsieur, vous devez nous suivre immédiatement. » pesta Jack, impatient.

Le prévenu descendit les marches une à unes, encerclé par les agents qui l’installèrent sur le banc arrière, prenant bien soin de lui retirer ses effets personnels et attacher sa ceinture de sécurité. Ils avaient trouvé un agenda, un cellulaire et un stylo dans sa poche. L’homme n’avait brisé le silence qu’une seule fois durant le trajet pour aviser ses escortes qu’il y avait erreur sur la personne. « Je n’ai rien fait de mal. » soupira-t-il sans obtenir de réponse.

Myles déposa Jack et Conta devant l’édifice puis s’empressa d’aller garer la Lincoln de fonction dans le stationnement réservé. Il grimpa aisément les étages par l’escalier, remit l’agenda à Lucy pour qu’elle en photocopie l’emploi du temps et fit son entrée dans la pièce adjacente à la salle d’interrogatoire quatre.

hummmmmmmmmmmmm moi nossi j'aime les cafés corsés hihihihi


merci doucelili !!!

beaucoup pour cette suite !!!
PS: désolé de ne pas avoir posté pendant longtemps mais mon ordinateur avait un gros problème

Super, tes fics sont trop bonnes

Merci, c'est très gentil... Un autre petit bout avant le week-end. À bientôt et prenez soin de vous !!!

« Qu’est-ce qu’on a ? »

« Selon les informations, il est agent d’immeuble nouvellement engagé chez Real Estate, divorcé et père d’une fillette, propriétaire du duplex sur la rue Foch, son salaire et les redevances perçues par son locataire ne compensent pas ses dépenses : il passe son argent tel un richissime superviseur. Il est repris de faillite depuis deux ans et ses cartes sont déjà pleines. Nous avons un numéro de dossier concernant le vol de son portefeuille et avons retracé les demandes auprès des diverses institutions pour en recouvrir le contenu. Rien de bien énervant. Le portrait-type de l’américain moyen. »

« Oui, mais si il avait pu élaborer une combine pour faire un peu plus d’argent, justement ? S’il avait décidé de se sortir du gouffre ? »

« J’en doute. Il n’a aucun casier judiciaire. Que des allégations mal fondées par son ex-femme : elle l’a traîné devant les tribunaux trois fois en deux ans sous de fausses allégations. À mon avis, il n’est rien de bien sérieux. »

« Et que fais-tu de l’ordinateur de poche ? »

Jack tournait les pages du dossier en soupirant. Effectivement, il y avait cet accro majeur au dossier. Comment expliquer qu’il ait été mêlé à cette histoire ? Ils échangèrent un regard perplexe et émergèrent dans la pièce feutrée par l’absence de lumière pour s’asseoir devant Conta. Il semblait de plus en plus contrarié et volubile, il renchérit qu’il devait passer un coup de fil. On lui promit qu’il pourrait le faire après l’entretien et l’homme souhaita intérieurement qu’il se fasse rapidement.

« Monsieur Conta, pourriez-vous nous donner la date à laquelle on vous a volé votre portefeuilles ? »

« Certainement. C’était le 8 août et je crois que le vol est survenu entre 13h00 et 16h00. Je me rappelle clairement : j’étais à une foire itinérante avec ma fille. Nous avons dîné et peu de temps après, alors que nous étions en attente pour un manège, je me suis senti bousculé. Je me suis retourné mais je n’ai décelé rien d’anormal chez les gens derrière moi. C’est alors que j’ai eu la bonne idée de fouiller dans ma poche : elle était vide ! J’ai regardé à nouveau derrière moi et personne n’avait bougé. J’ai questionné les enfants, aucun ne s’était aperçu de quoi que ce soit. »

« Ça aurait pu être un voleur professionnel qui vous l’a enlevé sans éveiller vos soupçons et des enfants turbulents qui courraient un peu trop vite derrière vous ? »

« C’est ce que je me suis dit. Tout compte fait, j’ai récupéré mes effets. »

« Lorsque vous avez rapporté l’incident aux autorités, il s’était écoulé combien de temps ? » demanda Jack afin de corroborer ses versions.

Antony soupira d’impatience avant d’expliquer qu’il avait été à la rencontre de jeunes agents de sécurité du parc d’attraction, mais qu’on lui avait répondu n’avoir relevé rien, ni personne d’anormal. Il les avait trouvés incrédules et rageait contre ses problèmes qui n’en finissaient plus. Il était sorti du parc avec sa fille qui pleurait à chaudes larmes et s’était engueulé avec un troisième jeunot qui tenait fermement le bouton de la guérite de stationnement tant et aussi longtemps que Conta n’acquitterait pas son droit de passage.

« Et vous vous êtes rendu au poste de police ? »

« Oui. Vous connaissez la suite. Pourquoi toutes ces questions ? »

Jack enchaîna sans répondre, demandant au suspect s’il avait eu quelque information que ce soit concernant un achat effectué le jour suivant, sur sa carte de crédit. Les yeux ronds d’étonnement, le type se braqua et clama à nouveau son innocence. « Vous voyez ? » fit-il

Ses interlocuteurs étaient maintenant convaincus que Conta disait la vérité. Mais pour en être totalement certain, Myles couru au rez-de-chaussée et arracha la dernière page du cartable des agents de sécurité de l’immeuble en promettant leur ramener rapidement. Au premier coup d’œil, ils virent l’évidence d’une fausse signature sur le coupon-caisse : le vrai coupable n’avait même pas tenté de l’imiter. Jack retira son plaidoyer, expliqua sans trop de détails la raison de leur intervention, lui adressant ses plus sincères excuses. Myles demanda un transport pour le retourner chez lui.

« Dites-leur de faire vite, ma fille rentrera de l’école dans une demi-heure. » clama-t-il, sans préciser qu’elle était handicapée et que personne ne serait à la maison pour l’accueillir.

Superrrrrrr

Réal Estate, comme dans "Dans une galaxie près de chez vous"

Quebecoise1990 a écrit:

Superrrrrrr

Réal Estate, comme dans "Dans une galaxie près de chez vous"

Mmwwhhaahhaa, effectivement ! Tant que ce n'est pas du Spitfire Corporation, on est OK.

Doucelili a écrit:

Quebecoise1990 a écrit:

Superrrrrrr

Réal Estate, comme dans "Dans une galaxie près de chez vous"

Mmwwhhaahhaa, effectivement ! Tant que ce n'est pas du Spitfire Corporation, on est OK.

Quebecoise1990 a écrit:

Doucelili a écrit:

Quebecoise1990 a écrit:

Superrrrrrr

Réal Estate, comme dans "Dans une galaxie près de chez vous"

Mmwwhhaahhaa, effectivement ! Tant que ce n'est pas du Spitfire Corporation, on est OK.

Nos copines en France doivent se gratter la tête... !

trop

pour cette suite !!!

Quebecoise1990 a écrit:

trop

Mais bon, comme on dit 'Faut pas vendre la peau de l'ours avant de... lui demander s'il est d'accord avec le prix... !'

Doucelili a écrit:

Quebecoise1990 a écrit:

trop

Mais bon, comme on dit 'Faut pas vendre la peau de l'ours avant de... lui demander s'il est d'accord avec le prix... !'

Tu es trop puissante

Quebecoise1990 a écrit:

Doucelili a écrit:

Quebecoise1990 a écrit:

trop

Mais bon, comme on dit 'Faut pas vendre la peau de l'ours avant de... lui demander s'il est d'accord avec le prix... !'

Tu es trop puissante

On fait pas d'omelettes sans se casser les yeux, après tout !

Mais --- c'est en forgeant qu'on devient Michel Forget

Quebecoise1990 a écrit:

Mais --- c'est en forgeant qu'on devient Michel Forget

Bon... Revenons à nos moutons, car le berger nous les a confiés...

Myles avait une mine dégoûté en entrant dans les officines : une odeur de bouillon de poulet et de médicaments flottait dans l’air. Il regarda en direction du bureau de Tara qui attendait le verdict sans s’en soucier. « Conta est victime d’un arnaqueur, on s’est servi de son adresse comme repère pour passer la dope. » En apprenant la nouvelle, Lucy fut empreinte d’une telle déception qu’elle toucha profondément son amie. En voulant la réconforter, la secrétaire lui avait adressé un regard abattu et s’est esquivée en amassant une pile à classer. Sue comprenait que son amie était blessée dans son orgueil et que le moment était mal choisi pour discuter. Elle offrit tout de même à ses confrères de faire la pause, et tous hormis elle s’étaient rendus à la cafétéria. Jack était heureux de se payer une deuxième rasade de café, on parla de Lucy, et du cas. Bobby joignit Tara afin de lui soutirer un renseignement et l’équipe reprit du service en grignotant. Sue avait rapporté une pâtisserie et chargea Levy d’apporter la petite boîte à sa copine. Lucy souria tristement, acceptant le paquet en caressant la tête blonde de la bête.

« Tu sais, Demetrius lui-même a dit qu’il valait mieux investiguer. Tu as bien réagi, Lucy. » fit Myles pour la rassurer.

« Oui, mais je dois me rendre à l’évidence : je ne suis pas un Sherlock, je suis adjointe administrative. »

Jack allait répondre de cette dernière affirmation quand la conversation téléphonique de Tara lui vint aux oreilles.

« C’était Bobby ? »

« Oui, il a établi le parcours et a pris la déposition d’un chauffeur d’autobus. Il se souvient qu’elle soit descendue tout près de l’école primaire Ross, sur R Street. Bobby a remarqué que le conducteur avait une excellente mémoire pour les visages qui ne lui étaient pas familiers. » expliqua Tara

« C’est pourtant une zone occupée. Il ne doute pas du témoignage ? »

Tara secoua la tête avant de plonger ses yeux larmoyants devant son écran en souriant : Stanley lui avait répondu. En double-cliquant sur le billet empli de tendresse, elle découvrit un document en annexe à décrypter. Elle lança un premier, un deuxième, puis un troisième programme briseur de code sur celui-ci avant de finalement pouvoir en lire le contenu.



« Des lieux ou des individus… Intéressant ! » se répétait Tara. Elle révisa les nombreuses listes de Jack et colla des adresses ou des tronçons de rues entières au bout de chaque code. Du coup, elle ne sentait plus le froid se glisser entre ses orteils ni au bout de ses doigts : son corps en proie à une forte décharge d’adrénaline poussant ses capacités intellectuelles et sa curiosité aux limites de l’extase. Ses collègues l’étaient tout autant lorsqu’elle leur lut la phrase-clé du message, gardant les derniers détails pour elle. Ils l’aidaient maintenant à cumuler l’information nécessaire et en moins d’une heure, deux rapports étaient présentés : identiques. La supposition que les lettres encodées aient été des individus ou les lieux était de toute évidence une référence géographique et il fallait maintenant pointer chacun de ceux-ci. Lucy arriva en renfort, lassée de sa propre auto-exclusion et proposa son aide ; Myles et Sue lui envoyèrent un regard complice. Tara déploya une carte dynamique de Washington et compila les données.

« Le 343 rue Foch est ici. Que disent les conversations ? » demanda Jack

« Nous avons trouvé « N » ! Continuez, il m’en faut le plus possible. » fit Tara, emballée.

Elle superposa les données à celles qu’elle avait préparées une semaine plus tôt et l’équipe présentait maintenant une vision colorée de l’organisation sur laquelle ils enquêtaient. On avait posté quatre zones sur la carte : N, E, W, S. On aurait pu croire qu’il s’agissait de points cardinaux, mais la théorie était trop facile : S se localisait en fait au nord-ouest de la ville. Jack somma gentiment l’équipe de s’approprier un territoire et de lancer une enquête afin de vérifier si d’autres gens avaient été victimes de vol. Mais Tara qui avait oublié les néfastes effets de son rhume interpella à nouveau l’équipe :

« Qu’est-ce qu’on fait de « O » et « X » ? Il nous reste ces deux dernières données. »

Effectivement, elles étaient les dernières données à avoir été transmises, quelques heures après le meurtre de Rooth. Sue révisa la combinaison et suggéra qu’ils pouvaient être les têtes dirigeantes du réseau, ce à quoi ses amis qui en avaient aussi déduit la même chose, élaboraient en ce sens.

« Regardez, la première série dit : « OEOSOWONOO ». « O » est peut-être l’organisateur ? Il donne des instructions aux quatre équipes, voyez ? » suggéra Myles en pointant les quatre chiffres. »

« Excellent ! Mais pourquoi avoir ajouté deux lettres de chaque côté ? » lança Lucy

« Probablement qu’on a voulu aviser ses revendeurs d’un changement d’organisation. fit Tara en appuyant sur le dernier mot. Rooth était peut-être l’un des grands leaders lorsqu’il s’est fait descendre ? »

L’équipe s’extasiait et n’eut été les symptômes grandissants du rhume de Tara, Jack lui aurait certainement embrassé le front. En freinant son élan, il lui lança qu’il aimerait être aussi productif s’il lui arrivait d’être malade un jour. Mais la spécialiste en informatique avait déjà baissé son regard à la fois fouineur et hébété sur l’écran. Sue s’approcha et tenta de lire son trouble. Avant qu’elle n’eut le temps de dire quoi que ce soit, Tara bondit sur le téléphone et appela Demetrius en renfort.

« Bonjour Dem, je t’enverrai d’ici quelques minutes des coordonnées sur ton portable. Peut-être que Margaret aurait caché l’ordinateur à l’un de ces endroits. Et durant ce temps, je vérifie à qui appartient ces adresses : serait-ce Monsieur X ? Je t’expliquerai… J’envoie Jack chez le substitut du Procureur pour obtenir les ordres exécutoires. »

Elle raccrocha aussi promptement que fut son appel téléphonique et recensa une adresse et une case postale dans le vaste secteur où les agents travaillaient ardûment depuis quelques heures. Myles et Lucy s’étaient postés derrière elle et rapportaient à Jack les endroits ciblés afin qu’il en informe le collègue de Demetrius, avant de repartir en trombe livrer les documents à ses collègues. L’équipe patientait près de l’appareil lorsque Bobby rappela.

« Tara, il n’y a rien à ces deux endroits. Mais je vais tenter une dernière chose : le conducteur de l’autobus a dit qu’elle était descendue près de l’école. Si elle avait utilisé un casier ? »

Doucelili a écrit:

Quebecoise1990 a écrit:

Mais --- c'est en forgeant qu'on devient Michel Forget

Bon... Revenons à nos moutons, car le berger nous les a confiés...

SUPER LA SUITEEEEEEEEEEEEEE

Les quatre hommes se rassemblèrent dans la cour arrière de l’école primaire et emboîtèrent le pas jusqu’au secrétariat de l’établissement. L’adjointe s’excusa auprès des agents avant de leur remettre une longue liste de numéros, document jauni par les années. « Je n’ai pas retrouvé le fichier dans l’ordinateur, cela aurait sûrement facilité les recherches. » se désolait-elle. Jack la remercia tout de même avant de suggérer une visite de l’établissement. On sépara le groupe en deux et chacun examina les interminables rangées sans succès. Aucun numéro ne correspondait de près ou de loin à ce que Tara avait suggéré. En attrapant son portable, Bobby sursauta lorsque la sonnerie retentit du même coup.

« Que je suis bête ! Il y a un débarcadère deux rues plus bas. »

« Tâche de soigner ce rhume, Tara ! » lança Bobby en riant

Et l’équipe sortit de l’école sous les yeux ahuris des quelques élèves chanceux qui avaient une place près des fenêtres. En arrivant sur les lieux quasi-déserts, le quatuor attira à nouveau l’attention des employés par leur démarche alourdie de leurs bottes et les nombreux gadgets clinquants. Une employée s’empressa de leur répondre :

« Nous désirons consulter les registres à la fin octobre, je vous prie. » lança Demetrius

La femme déposa le lourd cartable devant eux à la page demandée et le superviseur se ravit d’y retrouver le numéro 505 au bas de la liste. Steve exigea une copie de la page, Bobby demanda s’il y avait eu d’autres gens qui avaient utilisé le casier et Jack nota une signature semblable à celle du coupon caisse chez Office Depot.

« Lucy, nous avons besoin des pisteurs ici : il y a des empreintes à relever. » se moqua Bobby avant de rompre les rangs.

L’équipe à nouveau réunie, on félicita à nouveau Myles et Lucy d’avoir déchiffré les codes et Tara d’avoir exposé le tout avec autant de justesse. L’affaire n’était pas totalement résolue, mais tel que Myles l’avait scandé avec plaisir : ils connaissaient maintenant une bonne partie de la gestion du réseau de distribution de l’entreprise. Ses paroles firent frémir Lucy qui préférait le côté honnête des choses. Le triste récit du jeune Kyle revint aussitôt à la mémoire de Sue qui s’empressa d’effacer son souvenir en rejoignant Jack au fond de la pièce.

« J’ai téléphoné l’inspecteur Domrose du conté d’Antigo et l’ai mis au courant de cette affaire. Il devrait me donner des nouvelles très bientôt : il s’est porté volontaire pour mener sa petite enquête à la banque. »

« Sans déconner ? » fit Jack en retirant la note collante attachée au pouce de Sue.

« Il m’a semblé un peu bizarre, mais très gentil. »

« Eric Domrose ? »

« Ne me dit pas que tu le connais ? Vous les campagnards ! »

Toujours aussi bon!!!!



Maria-Maude

Merci ! À demain pour la suite... !