Fanfics de Doucelili

merci pour cette suite !!!!!!!!!!!!!! mais les memes mots que sandy37 me viennent en tete : la suite la suite la suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!

alors une petite suite ?? C'est vrai que tu fais dodo encore !!!

ba oui il faut quand meme attendre qu'elle arrive au bureau .........

Je suis arrivée.......... ! Je vous colle la suite dans quelques instants, le temps de réviser.

Vite vite !!!

Lucy et Sue ayant envie de se changer les idées, elles optèrent pour un petit bistro sympathique et un cinéma. Elles furent surprises d’y retrouver Myles qui quelques rangées plus haut, se préparait également à assister à la projection. Elles saluèrent leur ami en sortant et étaient de retour à l’appartement passablement tard ; à peine avait elle franchi le seuil de la porte que Lucy signifia à sa colocataire qu’elle allait se coucher. Sue pour sa part demeura éveillée un moment afin de se caler dans un bain et réfléchir brièvement à toute cette histoire. Le sommeil léger, elle réussit à s’endormir tant bien que mal et son fidèle compagnon tira ses couvertures à l’heure habituelle. Déçue d’avoir à annoncer à Levy que sa promenade matinale n’aurait pas lieu pour cause de pluie, elle se prépara pour sa journée et enfila un petit déjeuner copieux. Fin prête, les clefs dans les mains, sa copine la rejoignit sur le pas de la porte.

En arrivant au bureau, Demetrius, Jack et Bobby étaient déjà en conversation.

« Qu’y’a-t-il ? demanda Sue Du nouveau ? »

« Non, rien pour l’instant. Mais nous tentons de trouver un moyen de coincer les inculpés lors de leur deuxième interrogatoire. » lança Bobby

Sue se fit compréhensive et cherchant également de son côté, elle se rendit à la fontaine d’eau pour s’en servir un grand verre. Juste derrière elle, Myles qui venait d’entrer attendait son tour et heureux, lui offrit d’emblée sa critique fort élogieuse du film vu la veille. Lucy s’ajouta à la conversation, quelque peu intriguée du fait que leur collègue s’intéresse à une production qu’il aurait sûrement qualifié comme en étant « pauvre ». Tara entra alors avec quelques minutes de retard et salua rapidement toute l’équipe.

« Je reviens du labo. Tel que je l’ai mentionné à Jack hier soir, nous avons pu relever une empreinte dans le jardin de Margaret. »

Tous se retournèrent vers Jack qui, quelque peu embarassé, avoua qu’il allait justement en parler, mais qu’il attendait l’arrivée de Tara. Amusée, elle lança son manteau sur le dossier de sa chaise, ouvrit son portable et envoya une image sur l’écran.

« L’empreinte relevée dans le sable, à proximité de la clôture correspond à ce type de botte. C’est un modèle pour homme assez commun qui se vend dans des magasins de chasse et quelques clubs de tir réputés. Elle est de taille 10. À en juger par la profondeur de la trace, nous pouvons écarter la possibilité que Margaret ait pu les chausser. »

« Avez-vous pu établir un parcours ? » demanda Demetrius

« Pas de façon précise, continua Tara. L’équipe a relevé quelques traces qui partaient du point d’attaque s’orientant vers le duplex. Mais ensuite, plus rien. L’endroit est couvert de pelouse. Nous présumons qu’il s’est rendu jusqu’à l’arrière mais le reste... »

« Alors puisque de toute évidence, Margaret n’était pas comme qui dirait « responsable » de la tuerie, elle y joue un rôle important. La question demeure la même : déterminer qui a tiré sur Rooth. » lança Myles

« Un triangle amoureux, peut-être ? » suggéra Lucy

« Pas bête comme théorie, fit Bobby. Elle a un petit ami, un copain ? » demanda-t-il à Sue

« Non, pas à notre connaissance. Les parents n’ont rien relevé de tel non plus, sans quoi ils nous en auraient sûrement parlé. Mais je suis d’accord, ce point n’a pas été éclairci et je leur poserai assurément la question lors de notre prochaine rencontre. »

Un appel téléphonique et Lucy avisa Jack que son premier accusé était prêt à être interrogé. Du regard qu’il lui lança, Sue comprit qu’elle devait l’accompagner. Le premier suspect était Jonathan Collins, âgé de 17 ans. Le jeune homme grand mais frêle, bien vêtu et au regard angélique affichait sans aucun doute une confiance en lui peu équivoque aux yeux des deux agents qui observaient chez lui de profonds signes de nervosité. Ils crûrent dès cet instant qu’ils réussiraient à lui soutirer quelques confidences supplémentaires, mais hélas, l'individu n’était pas aussi facile à faire parler. Il répéta sensiblement les mêmes propos qu’il avait tenu l’avant-veille, laissant Jack et Sue sur leur appétit. S’en suivi une demi-heure plus tard d’un deuxième adolescent de 16 ans, celui-là un peu plus costaud et s’offusquant de chaque question posée. Sentant chez lui une certaine vulnérabilité, Jack le bouscula un peu plus et le jeune, sous l’effet de la colère, laissa échapper qu’il ne connaissait pas ses fournisseurs.

« J’ai seulement dit à des copains que je désirais faire un peu d’argent et j’ai été choisi. Je reçois des instructions pour récupérer la marchandise par le biais de notes collées dans mon casier. C’est tout ! »

Lorsque Sue lui demanda où il se rendait pour récupérer les paquets, Tom lui répondit brièvement que ce n’était jamais pareil avant de s’emurer dans un profond silence. Ils n’insistèrent plus longtemps et avant de passer au témoin suivant, Jack prit note de mettre le jeune homme en détention préventive. Malgré l’avis précédent qui avait été rejeté, les nouveaux éléments pris en compte pourraient sûrement garder ce témoin d’âge mineur en vue, pour sa sécurité.

Troisième personne, un homme de 24 ans répondant au nom de Michael Seymour. Dignement appuyé dans sa démarche de son avocat, il n’en dit pas plus qu’il avait déjà mentionné au préalable ce qui embêta fortement Jack. Derrière la vitre, Bobby se décevait également de ne pouvoir obtenir plus de précisions.

, pour cette suite Doucelli
A plus pour la suite !!!!

Je continuerai de développer l'histoire ce week-end et je viendrai vous en poster un autre bout, étant donné que je ne l'a pas fait lundi dernier .

à toi ,bonne fin de semaine

beaucoup et bonne fin de semaine a toi !!!!

pour cette suite, et n'oublies ce que je viens de te dire sur msn !!

Des menaces, je prends toujours ça au sérieux... !

Salut à toi,

En quelques minutes, j'ai lu les derniers posts et top top top!!! vraiment cool ton histoire, on entre vraiment dans l'histoire et j,ai hâte de lire la suite! Tu as un réel talent pour l,écriture ma chère! Bravo!

Au plaisir

Maria-Maude

tes hyper bonne
tecris trop bien

Le quatrième prévenu avait quelques minutes de retard, ce qui permit à l’équipe de faire le point et d’ajouter ces nouvelles allégations au dossier. Tous s’en réjouissaient et spéculaient sur différents scénarios. Tara interrompit ses collègues et profita du fait que toute l’équipe était réunie pour les entretenir au sujet de l’antenne retrouvée dans l’appartement de Margaret.

« Ce transmetteur n’est pas lui non plus, de longue portée, mais toutefois est assez performant. Le signal qu’il émet est piraté : nous ne pouvons donc localiser la balise sur laquelle il s’appuit pour envoyer ses informations. Mais la bonne nouvelle dans tout ceci, c’est que l’appareil est muni d’une puce électronique qui stocke les réceptions et émissions de données pour une période de 48 heures. »

« Tu peux tenter de lire ce qui se trouve sur la composante ? » demanda Jack

« Probablement oui. Je vais faire appel immédiatement à l’équipe d’analyse électronique et leur envoyer ce nouveau témoin. »

Jack fut avisé de l’arrivée tardive du prochain accusé et se rendit au local d’interrogatoire avec Myles, qui lui affirma être emballé du développement de cette affaire.

L’individu qui leur était présenté était Steven Gilmour, 25 ans. Plutôt bel homme aux dires de Lucy qui regardait par la vitre teintée, il avait toutefois tendance à négliger certains aspects de son hygiène. La barbe longue et les vêtements sales, Gilmour avait vraisemblement oublié le fait qu’il se trouvait dans un local d’enquête et qu’il était surveillé. Lorsqu’il ouvrit la bouche, Lucy laissa tomber ses idées préconçues et regretta presque s’être entichée de ce beau gosse.

« J’suis qu’un homme qui fait sa vie tranquile, sans rien demander à personne. » dit-il lorsqu’on lui demanda ce qu’il fesait de ses journées.

« Notre enquête a révélé que vous travaillez comme camionneur pour Freight Exports depuis quelques mois, c’est bien ça ? »

« Wouais, c’est exact. » répondit-il en croisant les bras

« Et vous gagnez bien votre vie, Monsieur... Gilmour ? » demanda Myles

« J’gagne suffisament pour payer mon loyer, ma caisse et mes dépenses. » débita-t-il

« Vraiment ? fit Jack Or il s’avert que notre enquête a aussi révélé que vous aviez de nombreux créanciers à vos trousses actuellement. Vous n’auriez pas été tenté de faire un peu plus d’argent, par hasard ? »

« Je m’en sors comme je peux. Et de toute façon, dans le monde dans lequel on vit aujourd’hui, je ne connais personne qui a un dossier de crédit irréprochable. » répondit l’homme.

Myles enchaîna en soupirant : « Votre boulot exige beaucoup d’heures ? »

« C’est sûr, y’a des jours où je pars sur la route pour des journées entières. Je ne vous dis pas le mal que j’ai à rester éveillé. Les longues distances, ça m’épuise. Mais selon mes potes, je vais m’habituer : ça fait seulement quelques mois que je fais de la route après tout. »

« Quel type de communication utilisez-vous pour parler avec vos... potes, ou vos superviseurs ? » relança Myles en soupirant

« On a une radio dans la cabine de chaque camion. Mais quand y’a des longues distances à faire, on utilise le téléphone. »

« Vous n’utilisez pas un Blackberry, si je comprends bien ? »

« Un quoi, un Blackberry ? Ah ! Vous voulez dire un de ces machins qui ressemble à un ordinateur de poche ? Non, rien de tout ça. Ça serait de payer une fortune pour un truc que le patron risquerait de perdre. »

« Reconnaissez-vous cette femme ? » demanda Jack en sortant la photo de Margaret de sa poche de veston.

« Non, du tout. » fit-il en levant les yeux vers les deux agents.

Les deux hommes se toisèrent du regard et Myles convoqua Jack quelques instants. Ils se rendirent à la pièce adjacente où Bobby était revenu assister au spectacle.

« Je crois qu'il pourrait nous mener sur une piste intéressante, mais je n’ai pas de preuves suffisantes. fit Myles Tu crois que Dem acceptera de le mettre en détention préventive ? »

« Hum, j’en doute : il a été relâché la première fois... Mais ça vaut le coup d’essayer. Il semble plutôt coopératif. Qu’as-tu à lui reprocher ? » demanda Bobby

« Je ne sais pas trop. Son attitude désinvolte, au-dessus de tout. »

« Mais tous les camionneurs ont un franc-parler plutôt désinvolte, non ? »

« Je te conseille de travailler ton plaidoyer, sans quoi notre camionneur risque de repartir dans la nature avant la fin de la matinée. » lui recommanda Jack

Myles les remercia et se rendit au bureau de Demetrius. Chemin faisant, il croisa Lucy qui se chargea de lui résumer les derniers éléments cumulés. La tête ailleurs, Myles la remercia avant de lui faire gentiment faux bond. Étonnée quoi que compréhensive, Lucy s’arrêta un instant afin de mieux cerner les besoins de son collègue qui étaient autre chose, de toute évidence. Avant même qu’elle puisse lui poser, la question, elle le vit partir comme une flèche en direction des officines, ajustant sa cravate. « Ça semble sérieux » se dit-elle, et elle entra dans le département rejoindre les filles pour les informer de ce qui venait de se passer.

« Je suis désolé Myles, mais je ne peux accepter ta demande sans d’abord en parler au Procureur. Je doute que tes arguments soient convaiquants. »

Malgré que Myles savait qu’il s’était lancé sur un terrain glissant et qu’il s’attendait pertinemment à ce genre de réponse, l’agent ressorti du bureau à la même cadence qu’à son arrivée, mais avait remplacé ses soucis par des sentiments profondément déçus. Il se rendit à son bureau sans regarder autour de lui, ce qui laissa croire aux filles que son entretien s’était mal passé. Lucy vint à sa rencontre.

« Ça s’est mal passé ? » demanda-t-elle d’une voix douce

« Je trouve inconcevable que… je trouve ignoble que notre système de justice laisse filer les gens à qui nous pourrions soutirer quelque information que ce soit sous prétexte qu’ils ont des droits. Du moment où un criminel est en cavale, nous ne devrions pas laisser partir ces clowns ! » répondit Myles, la rage au cœur

« Je comprends, lui répondit-elle en se rapprochant doucement de son bureau, mais nous faisons également partie de ce système de justice et il n’y a pas que du mauvais là-dedans. Regarde tous les criminels que nous avons arrêtés à ce jour. Je suis convaincue que vous réussirez à le coincer, ce type. »

Sans lui répondre, Myles s’était calmé et Lucy le laissa derrière elle pour rejoindre ses collègues. À ce moment, Jack et Bobby passaient devant le bureau et comme ils l’avaient prédit, ils y virent Myles au loin reprendre un dossier en soupirant. Le prévenu était reparti et les deux hommes avait cru bon venir aux nouvelles.

« Ça s’est mal passé ? » osa Sue

« Non, pas du tout, au contraire même. affirma Jack Il a été plutôt coopératif et nous a fourni quelques réponses. »

« Mais pas d’indices supplémentaires… »

« Tout juste ! » lui répondit Bobby

Demetrius fit son entrée dans le département vêtu de son imperméable et se dirigea vers Jack.

« Ton prochain témoin, Kyle Anderson, a séché les cours ce matin et est passé à la chambre de la jeunesse. Il viendra te rencontrer cet après-midi avec un représentant, car il dit craindre des conséquences de son interrogatoire. »

doucelili !!!

pour cette suite

Fabuleux

Ton Fanfic est vraiment génialissimme !!! J'ai hâte de lire la suite !
Et félicitations pour ton mariage !!!

pour votre accueil à tous !!

La suite la suite ....

Vraiment trop super!!!!!!

une suite! une suite! une suite!

une suite !!!!!!

Le regard soulevé d’un sérieux doute, Jack sauta promptement sur l’occasion de faire la pause pour dîner à la cafétéria de l’établissement. « Qui se joint à moi ? » lança-t-il Bobby avait prévu aller rencontrer son indic et Lucy justifia un rendez-vous avec une collègue de la comptabilité. Myles accepta l’invitation en prétextant vouloir se changer les idées, Tara et Sue acceptèrent également d’emblée. Une fois attablé, la conversation s’animait.

« Ne soit pas ridicule Jack. Nous sommes en septembre : l’hiver est loin devant nous. »

« Tu pourrais être surprise Tara, depuis quelques années avec le réchauffement de la planète et toutes ces catastrophes écologiques, nous ne pouvons plus tenir compte du calendrier. »

« Cela est un peu exagéré, lança Sue. Je n’ai jamais vu de plage dorée au mois de janvier dans cette région du globe. »

« Bon, je te l’accorde. Mais avoue que c’est génial, toute cette neige qui arrivera bientôt ! Les sports d’hiver : le ski, le patin… »

« Le slalom sur les routes et les accidents qui augmenteront de 42 % durant cette période ? » suggéra Myles

« Sans compter la course à obstacles des piétons sur la glace ou qui ceux qui évitent les vagues de neige fondue projetée par les voitures ? » enchaîna Tara

« Que vous êtes négatifs, dites donc, c’est pas croyable ! » lança Jack à ses collègues en riant

« C’est vrai qu’il n’y a pas que des mauvais côtés à l’hiver… » lança Sue

Soutenue par Jack et fusillée du regard par les deux autres, elle finit par laisser échapper que c’était le temps idéal pour remplacer la crème glacée par un bon chocolat chaud. Myles s’amusa de cette remarque, laissant pourtant le bénéfice du doute à Sue quant à l’apport calorique contenu dans l’une ou l’autre de ces consommations. Amusée de cette théorie, Tara poursuivit et la conversation prit une toute autre tangente. C’est alors que Jack reçut un appel.

« Bonne nouvelle, dit-il en repliant son portable, c’était Demetrius. La garde côtière a retrouvé une voiture correspondant à la description de Margaret tout près du quai 22 du port de Dulles non loin d’ici. Ils sont à la repêcher à l’heure actuelle. »

Myles se frottant les mains de plaisir s’écria qu’enfin, on avait droit à une bonne nouvelle. Il se leva de table, déposa son plateau et remonta dans son département, le temps de prendre ses affaires. Arrivé au niveau de l’escalier, il croisa ses collègues qui passaient dans le hall, vraisemblement laissés pour compte. Jack s’en amusa : « Je crois qu’il se débrouillera seul. » dit-il.

Il était maintenant 1h15 et Jack se prépara à recevoir Kyle en feuilletant rapidement son dossier. Il échangea l’information à Sue et elle lui signifia qu’elle avait envie de participer à l’interrogatoire.

« Je ne suis qu’un p’tit paumé qui fait du mieux qu’il peut pour sortir sa famille du trou. Je ne veux pas de problèmes. » lança le jeune Anderson à brûle-pourpoint.

« Que voulez-vous dire au juste ? Avez-vous reçu des menaces ? » demanda Sue d’une voix douce

« Non… répondit le jeune visiblement embêté. Mais j’imagine qu’il y a beaucoup plus haut que moi et qu’ils pourraient me faire la peau si je révélais quoi que ce soit. Ma mère est malade, elle travaille pour un salaire de misère et a de la difficulté à garder ses emplois. L’argent que je fais l’aide à nourrir et loger mon frères et mes sœurs. C’est pas évident vous savez. »

« Soit sans crainte Kyle, il ne t’arrivera rien. Tu es sous bonne garde. » assura Jack

Quoi que peu convaincu, le jeune se laissa entourer de la sécurité des trois agents et révéla à ceux-ci qu’il ignorait d’où provenait les messages qu’il recevait, ni comment les paquets contenant les doses étaient portés aux endroits désignés. Kyle s’était formé un cercle d’acheteurs réguliers à l’école et réussissait à liquider l’ensemble de la cargaison en peu de temps. Les instructions qu’il avait reçues la première fois lui avait dit qu’il pouvait se prendre 10 %. En ce qui a trait à la livraison des paquets, ce n’était jamais au même endroit. Toujours des résidences à proximité de chez lui, toujours dans la boîte aux lettres du propriétaire. Kyle s’y rendait à vélo et s’était développé une stratégie afin d’atteindre le pas de la porte sans se faire repérer : il enfilait un sac en bandoulière et accrochait un journal au crochet de la boîte.

« Pourrais-tu nous donner quelques adresses où tu es allé récemment ? » demanda Sue en lui offrant un regard empli de compassion

« Je me souviens être allé sur la rue Foch jeudi. Et aussi sur la 4ième avenue, y’a un mois de ça. Vous savez, je ne fais pas de cueillette toutes les semaines, je reçois des gros colis qui peuvent prendre plusieurs jours à vendre. » lança le jeune qui s’enfonçait doucement sans le réaliser.

« Il te reste des drogues avec toi ? » demanda Jack

Craintif d’être accusé alors qu’il aurait à démontrer une preuve substantielle, Kyle en déduit rapidement en regardant son intervenant qu’il était coincé et n’avait autre choix que de dire la vérité. Il leur indiqua qu’ils trouveraient la marchandise sous le double-fond de son casier et Sue prit note de contacter les autorités de l’école une fois l’interrogatoire terminé. Se faisant, l’individu aux côtés du prévenu ramassa ses affaires et fit signe à Kyle d’en faire autant. Sur le point de quitter, Jack demanda :

« Dis donc, aurais-tu un Blackberry par hasard ? »

« Oh non, vous savez… J’ai à peine de quoi acheter le strict nécessaire à ma famille, alors pas de technologie chez moi. J’ai un copain qui en a un par contre, et tous les autres, ils utilisent les ordinateurs pour communiquer entre eux. Je ne suis pas dans les camps. » lança le jeune en fixant le sol

« Ce copain, demanda Sue, comment s’appelle-t-il ? »

« David Howard. C’est un petit riche… il a le tout dernier cri à ce qu’il raconte. Un modèle super qui permet de faire tout un tas de trucs comme jouer à des jeux, télécharger de la musique. J’ai vu et c’est plutôt cool ! »

« Oh oui ? Est-ce qu’il est noir comme celui-ci ? » demanda Sue en sortant le sien de sa poche.

« Non, il est rouge foncé avec les touches argentées. Vous devriez changer de modèle, Madame. » fit-il avec un léger sourire en coin

Encore encore !!