Fanfics de Doucelili

pour cette suite

tu penses a l'hiver alors qu'il fait plus de 25 degrés en permanence depuis une semaine?????

stp, laisse l'hiver de coté!!!!!

mais sinon, c'est super, continue comme ca

encore encore encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Super!!! J'attends la suite ma chère!

Bonne soirée à toi

Maria-maude

Jack et Sue sortirent de la salle d’audience fort heureux de ce qu’ils venaient d’apprendre. Non seulement savait-ils comment les distributeurs filaient la marchandise à leurs revendeurs, mais ils avaient également une piste intéressante sur les destinations des clients. Il chargea sa collègue d’entrer ces nouvelles informations au dossier et d’en envoyer les copies à qui de droit. Le temps jouait maintenant contre lui, puisque cet intéressant interrogatoire avait retardé ses autres rendez-vous. Il s’excusa auprès de chacun et aidé de Bobby, les audiences reprirent de plus belle avec trois autres personnes, n’ayant qu’une idée en tête : obtenir le plus d’informations que possible sur les lieux de cueillette.

Pour sa part, Sue communiqua avec l’école et s’y rendit avec Tara. Ayant avisé le directeur de leur arrivée prochaine, il les attendait de pied ferme observant par la fenêtre, café à la main. La secrétaire les fit entrer et Sue expliqua :

« C’est moi qui vous ait appelé tout à l’heure, je m’appelle Sue Thomas. Et voici l'agent Tara Williams. » ­ Les présentations faites, elles leur brandirent leur carte d’identification sous le nez. Avant de poursuivre, le directeur qui semblait plutôt intrigué par Levy se fit expliquer par sa propriétaire qu’il s’agissait de son chien de sourd. Étonné sans toutefois l'en laisser paraître, il regarda longuement la jeune femme le regard sévère avant que Tara mal à l’aise finisse par briser le silence.

« Tel que mon équipière vous l'a mentionné au téléphone, nous avons reçu des indications comme quoi l’étudiant en question pourrait avoir dissimulé des drogues dans le casier. Nous aimerions y jeter un coup d'oeil. »

La secrétaire se rendit alors au bureau voisin et quelques minutes plus tard, le concierge apparu dans le carreau de la fenêtre du proviseur. L’homme qui était demeuré silencieux durant tout ce temps se leva, faisant signe aux dames de le suivre. Tous les quatre franchirent quelques couloirs et stoppèrent leur course devant l’un des nombreux casiers du pallier supérieur. Le concierge sortit une pince à métaux et en moins de deux, brisa le cadenas. Tara le remercia avant de s’accroupir, poussa quelques objets mal rangés ça et là, et fit par retrouver une légère torsion du métal à droite. Elle fit signe à Sue et lui demanda si elle voudrait lui prêter son trousseau de clés. Elle prit la plus grande du lot et réussissant à l’insérer dans la fente, souleva le fond du casier : la drogue était bel et bien là, divisée en petits sacs étanches. Le directeur valsait de gauche à droite, l’air hagard :

« J’aurais dû m’en douter, je savais que ce jeune home n’était pas net ! » lança le directeur avec mépris.

Sue le remercia sans croire pour autant que Kyle ait été aussi turbulent qu’il le prétendait ; lui qui gérait sa petite entreprise avec autant de succès devait être au contraire plutôt discret. Tara qui avait également vu que l’homme tentait de justifier son poste le laissa parler sans répliquer et brandit un sac scellé de sa poche. Les femmes partirent en remerciant de nouveau le proviseur, rouge de honte et de rage.

«Tout un personnage celui-là. » soupira Tara

«Tu as raison, je n'aurais pas voulu l'avoir comme surveillant dans mon lycée à l'époque : il doit faire peur à ses étudiants. »

À leur arrivée au bureau, elles s’arrêtèrent quelques étages plus bas afin de déposer cette nouvelle évidence aux collègues du labo.

merci pour cette suite doucelili !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

pour cette suite Doucelili

Toujours un plaisir de vous faire plaisir chères dames !

Encore encore !!!

Demain, même heure, même poste !

C'est toujours un plaisir de te lire !!
Vivement la suite !!!

Jack revint de ses interrogatoires avec Bobby la tête bourrée d’adresses. Il remercia les techniciens d’avoir installé tout le matériel d’enregistrement, car il devra réviser chacunes de ces conversations pour noter les détails au dossier. Son ami lui dit alors le regard moqueur :

« Au cas où ça t’intéresserait de le savoir, je n’ai pu rien obtenir du côté de mon indic. »

Jack se tappa le front. Il y avait trop d’informations dans cette tête, l’évidence d’une fin de semaine de repos se fesait de plus en plus sentir. Ils discutèrent alors de leurs projets et en entrant dans le département, Myles qui était arrivé quelques minutes plus tôt les attendait sourire aux lèvres. Intriguées, les femmes se regroupèrent près de son bureau.

« Comme vous le savez tous, je reviens à ce moment même d’une visite de courtoisie au port de Dulles où on a retrouvé le cadavre d’une voiture cet avant-midi. »

« Oui, j’ai cru sentir une odeur de poisson... » lança Lucy

N’y perdant pas son élan de départ, Myles poursuivit : « Enfin... le numéro de série de la voiture ainsi que son numéro de plaque correspondent à un certain monsieur Gary Rooth… Le très cher oncle avec qui j’ai conversé tout à l’heure n’ayant pas rapporté son véhicule volé, se trouva fort désolé d’apprendre que son neveu chéri en qui il avait une grande confiance pour lui avoir prêté sa voiture avait sombré il y a deux jours. »

« L’oncle de Sebastian ? Alors il s’est rendu sur les lieux en voiture ! » lança Tara étonnée

D’un signe approbateur, Myles était visiblement heureux de la bonne nouvelle qu’il apportait à l’équipe. « Le pauvre, fit-il, une si belle voiture qui ressemble maintenant à une boîte de conserve... »

« J’imagine que tu as envoyé cette... boîte de conserve aux analystes afin d’en tirer quelques évidences ? »

Les yeux se Myles parlaient d’eux-mêmes. Sue enchaîna :

Tu as relevé quelque chose des caméras de surveillance ?

« Malheureusement, aucune de ces caméras ne pointaient directement le quai 22. Mais j’ai pu obtenir trois séquences vidéo : une à l’entrée du port, une pointant la zone de fret en direction est et la dernière projetant une vue d’ensemble du quai 21, celui-ci étant principalement utilisé pour les chargements des navires commerciaux. Je vous préparerai un petit montage vidéo et vous le présenterai dès que possible. »

« J’apporte le pop-corn et les friandises ! » lança Bobby

D’emblée, l’équipe avait décidé de lever le camp sur cette semaine fort chargée en émotions. Tous se souhaitèrent de prendre du bon temps et de revenir lundi, prêts à reprendre l’enquête.

***

Jack s’était enfin décidé cet avant-midi-là de passer aux choses sérieuses : nettoyer son condo. Il tria ses vêtements, se laissa une pile de chemises et de pantalons près de l’entrée pour les ammener chez le nettoyeur, passa l’éponge sur ses appareils électroniques, sorti l’artillerie lourde et attaqua ses planchers en soulevant par-ci par-là les meubles gênant sa course. Il n’était pas dans les habitudes de Jack de mettre de l’ordre : célibataire endurcit et travailleur acharné, il était bien souvent chez lui que de passage. L’appartement respirait maintenant la mousse à plancher et l’assouplissant à vêtements. Il s’installa au salon, son panier sous le bras et agrippa la télécommande à l’autre extrémité du canapé. Déjà branché sur SNY, qui demeurait sans contredit le réseau préféré de ce cher Jack, allait rediffuser une joute entre les Steelers de Pittsburgh et les Dolphins de Miami. Profitant d’un entretien entre deux experts, Jack courut à la cuisine se servir une boisson gazeuse. Plutôt évasif sur sa tâche première, il parvint à plier tous ses vêtements dans le temps record de vingt minutes. Heureusement qu’il y avait des publicités !

À la fin de la mi-temps, Jack reçu un appel. C’était Demetrius :

« Salut Jack, quoi de neuf ? »

« Oh rien de bien particulier... »

« Je déteste interrompre ta partie de foot, mais je viens d’être informé qu’il y a eu le décès d’une femme au restaurant chez Pete. Je voudrais que tu rappatries tes troupes et que tu t’y rendes sans tarder, je compte sur toi, je dois conduire mon fils à sa pratique de soccer. »

« Que se passe-t-il ? » demanda Jack

Demetrius lui fit le topo et en moins de deux, il avait déjà pris son cellulaire pour joindre ses collègues. Il dû se résigner à laisser un message à Bobby, Myles et Tara. Il appela ensuite Sue. Sur le pas de la porte, Lucy s’affolait et le chien grattait le cadre : ils venaient tout deux d’entendre le téléphone. Inquiète, Sue ne comprenant pas sa hâte, mais se fit répondre d’un signe de la main. La porte s’ouvrit sur le troisième coup, et laissant de côté ses paquets, elle se rua sur l’appareil.

« Allo ? » fit-elle, à bout de souffle.

« Lucy, c’est Jack. Sue est là ? »

« Oui, tu as de la chance, on rentre tout juste de faire les courses. Je te la passe. »

Intriguée, Sue observait son amie en rangeant les paquets à la cuisine. À la voir se retourner et lisant le dernier bout de phrase sur ses lèvres, elle comprit que l’appel lui était destiné. Elle se dirigea vers le secrétaire et activa l’afficheur.

« Oui allo ? »

« Bonjour Sue, c’est Jack. Tu as des projets pour ce soir ? »

Surprise, ne sachant quoi répondre, elle poussa un « Oh ! » et demeura un instant silencieuse avant que Jack ne poursuive.

« Sans farces, Demetrius vient de téléphoner. Nous devons nous rendre chez Pete : une dame est décédée il y a une heure. Je dois passer dans ton secteur pour une course ; je te prendrai au passage. »

« Alors c’est une invitation à dîner ? » lança Sue pour taquiner à la fois Jack et Lucy, qui vint à sa rencontre les yeux ronds d’étonnement.

« J’aimerais bien, mais... »

« Aucun problème Jack. Je t’attendrai dans le hall. »

Son amie raccrocha et avant même qu’elle ne put prononcer quoi que ce soit, Sue lui expliqua qu’elle devait se rendre sur les lieux d’une investigation. Piégée, Lucy lui lança un regard dardant et vit son amie enfiler le manteau qu’elle venait à peine de retirer.

Après avoir déposé ses vêtements chez le nettoyeur non loin de chez lui, Jack se gara devant l’immeuble d’où en sortit Sue avec Levy bien en laisse. Elle lui envoya le bonjour d’un signe de la main, fit monter son chien à l’arrière souriant à Jack au passage et s’installa sur la banquette avant. À en juger par le trouble qui se dessinait dans les yeux de son équipier, Sue comprit alors qu’il se passait quelque chose de plus sérieux qu’elle l’eût cru et perdit son sourire.

« La personne qui est décédée est Jackie Dumaine, tout en lui signant son nom de famille… la mère de Kyle. »

Sue ouvrit la bouche, stupéfaite en apprenant la nouvelle et Jack mis la voiture en marche.

« Elle était à son quart de travail depuis très tôt ce matin et selon les gens qui étaient sur place, elle se serait effondrée derrière le comptoir repas. »

Il expliqua ensuite que Bobby était parti dans un tournoi de basketball mais qu’il l’avait tout de même pagé. Tara était en route vers Chicago et il avait laissé un message à Myles.

Arrivés sur les lieux, il y avait beaucoup d’animation : les gens affluaient autour du périmètre de sécurité, les policiers tentant de contenir les journalistes et les curieux. Le chef de police vint alors à leur rencontre.

« Tous les témoins tiennent sensiblement le même discours. Ils ont entendu de la vaisselle tomber sur le sol avec fracas et ont vu la dame écrouler. Le premier répondant qui discute présentement avec les ambulanciers a tout d’abord cru à un arrêt cardiaque, mais la personne lui a apparu recroquevillée, tendue avec de l’écume à la bouche. Quelque peu dégoûté –ce qui est à mon humble avis plutôt compréhensible, il a tenté des manœuvres de réanimation sans succès. »

Le groupe se vit alors souffler une théorie et les deux agents se retournèrent. Le sourire de Jack intrigua Sue qui se retourna à son tour. Elle se réjouit de voir Myles à quelques mètres d’eux, les mains dans les poches et le regard moqueur, l’air de dire qu’il était toujours d’une extrême vaillance. Jack remercia le chef de police de ces précisions et sortant une carte de son imper, il le pria de lui communiquer son rapport le plus rapidement possible. Se faisant, le sergent détective reparti joindre son équipe. Myles enchaîna :

« J’étais invité à un vernissage. Je ne vous dit pas l’horreur qui s’est dessinée sur le visage de la mère de cette Ô combien talentueuse Stephanie lorsque mon cellulaire a beepé au beau milieu de son discours. »

« Alors tu as appris la nouvelle ? » demanda Sue

« Oui, j’en viens tout juste. »

Le trio se dirigea vers le restaurant et passa derrière le comptoir. Sue choisit de fouiller le secteur central et après avoir passé l’inventaire en revue, son attention se porta sur une tasse tachée de rouge à lèvres laissée à refroidir près du lavabo. Elle interpela alors ses collègues :

« Se pourrait-il que ce soit la tasse de Madame Dumaine ? » demanda-t-elle

Jack et Myles observèrent la même chose, et sans plus attendre, Jack se rendit à l’extérieur rattraper les techniciens et le coroner avant qu'ils n'embarquent le corps. Myles posa les yeux au-dessus du contenant pour se rendre compte qu’il contenait toujours une moitié de café. Jack revint au pas de course :

« Bien visé : elle porte la même teinte de rouge que sur la tasse ! »

Ils demandèrent alors à l’équipe d’investigation de se saisir de cet élément de preuve et du coin de l’œil, Sue vit Kyle arriver à vélo.

« N’était-il pas détenu ? » demanda Myles

« Oui, mais selon toute vraisemblance, il a trouvé le moyen de déjouer les superviseurs. »

Anderson se jeta de son vélo et couru vers le restaurant en trombe. Intercepté par deux policiers qui le ruèrent au sol, celui-ci commença à se débattre et à crier le nom de sa mère. Il avait comprit ce qui venait de se produire et dès l’or, lâcha prise, fondit en larme en implorant le Seigneur. Les trois acolytes, pris de compassion, baissèrent les yeux avant de s’enfoncer dans l’arrière-boutique.

Quelques heures plus tard, Sue fit irruption dans le logement, accueillie d’emblée par Lucy.

« J’espère que ça ne te dérange pas Lucy, nous avions fort à discuter et j’ai cru que ce serait une bonne idée de les inviter… »

Les deux hommes surgirent sur le pas de la porte, au plus grand plaisir de sa colocataire. Elle salua Jack et lança un regard amusé en direction de Myles qui lui rendit la pareille. Elle se rendit ensuite à la cuisine préparer de quoi grignoter.

« Alors croyez-vous qu’une connaissance de la victime serait à l’origine de sa mort ? » demanda Myles

« Non, je ne crois pas. » osa Sue en se servant des croustilles.

« Effectivement… Si on se fit au témoignage de Kyle, elle ne voyait personne. D’autant plus qu’appauvrie et malade comme il a prétendu qu’elle était, je doute qu’elle avait un grand cercle d’amis. »

« Alors son patron peut-être… » suggéra Lucy

« Ça pourrait être une avenue intéressante à explorer, surtout s’il n’y a pas eu de mouvements suspects avant le drame. Il aurait pu passer par l’arrière boutique. D'autant plus qu'il demeure injoignable ; nous ferons émettre un avis dès que possible. » fit Jack

« Selon vous, elle est morte de quoi ? » demanda Lucy

« Je ne suis pas légiste, mais à en juger par les descriptions que nous avons reçues, je dirais peut-être l’épilepsie ou un anévrisme. Peut-être même un empoisonnement, qui sait… avança Myles. Nous en saurons plus dans quelques jours. »

L’heure tardive interpella Lucy qui invita ses confrères à dîner : elle leur proposa de faire venir un repas du resto. Jack se vit contraint de refuser l’invitation, puisqu’il avait obtenu un billet pour assister à un match pré-saison des Capitals. Myles lui demanda, sourire moqueur :

« Et qui est la charmante personne qui t’accompagne, dis-moi ? »

« Frank, un gars de la deuxième division qui m'en devait une. » lança-t-il en lui faisant un clin d’œil.

« Je suis désolée les filles, mais je vais quitter avec Jack. Je ferais tôt mieux de me préparer à la journée de demain… »

Ils s’emparèrent leur manteau dans le placard et saluèrent poliment les deux occupantes. Sue promit à Jack d’être au bureau le lendemain, ce qui lui valu un regard complice qui ne la laissa pas en reste. Elle referma la porte, et se retourna face à Lucy faisant légèrement la moue.

« Et alors ? On se le fait venir ce repas ? »

J'ai pris la liberté de vous en coller un peu plus long avant de partir en congé jusqu'à mercredi prochain.

pour cette suite c'est super !!!
Le grand jour approche c'est pour quand au faite

Ton Fanfic est vraiment génial !!

Amuse-toi bien pendant ton congé !!

geniale la suite !!!!!!!!!!!!!! merci beaucoup !!!!!

Dans 2 dodos... ! Lili est fébrile et hyper heureuse en ce moment !

J'ai envie de vous faire un cadeau... Comme je viens d'en recevoir deux et que je me sens l'âme généreuse. Voici la suite :

Sue n’avait pas fermé l’œil de la nuit, ce soir là. Assise au milieu d’un tas d’oreiller, appuyée contre la tête de son lit, elle caressait son chien évasivement en réfléchissant. Les idées et les sentiments s’entrechoquaient dans sa tête, tel l’ange et le démon. Il n’y avait peu d'espace dans son esprit pour l’aspect logique des choses. Elle revoyait sans cesse les mêmes images de Kyle, coopératif quoi qu’apeuré lors de son entrevue. Sa main sur la sienne qui se faisait compatissante. Et enfin celle d’un jeune homme criant à pleins poumons et pleurant à chaudes larmes en l’apercevant par la vitrine du commerce. Malgré les charges qui pesaient sur le dos de cet enfant, la situation dans laquelle il s’était plongé ne lui paraissait plus aussi importante qu’au départ. Avant même que le jour se lève, Sue éteignit son réveil et se vêtit. Lucy ouvrit la porte de sa chambre au moment où Sue enfilait son manteau, réveillée par le bruit de la porte grinçante du placard. Levy était à ses côtés et lança un regard triste en direction de sa marraine. Sue se retourna.

« Ça ne va pas, toi… » lança Lucy

« Pas vraiment. J’ai besoin de prendre l’air, de réfléchir un peu… » répondit Sue la voix demi-éteinte.

Lucy l’étreignit et Sue laissa sa tête choir sur les épaules de sa colocataire quelques secondes avant de reprendre le contrôle. Elle s’emparra de la laisse de son chien et lui fit aurevoir de la main.

Sue passa devant la petite église qu’elle fréquentait habituellement, gravit les marches conduisant à l’entrée et tira la lourde porte, sachant qu’elle était ouverte à toute heure du jour. Elle se rendit au tout premier banc du côté gauche et s’agenouilla. Les mains croisées au front, elle sanglotait doucement. En levant les yeux vers le crucifié, elle l'implora : « Pourquoi dites-moi ? » se demanda-t-elle intérieurement. Ne pouvant trouver de réponse pour le moment, Sue inspira longuement et se calma peu à peu. Elle sécha ses larmes et rassura son fidèle compagnon qui semblait gémir, la tête appuyée sur ses cuisses. En se dirigeant vers la sortie, elle prit une pièce dans son porte-feuilles et l’inséra dans la petite boîte métallique sous les lampions. En allumant la chandelle, Sue envoya tous ses vœux à cette famille à jamais brisée et implora Dieu de les protéger.

Il était environ huit heures : la ville était tranquille, le temps frisquet et la rosée caressait les pelouses de jolies perles brillantes. Le soleil tentait de se faufiler parmi une épaisse couche de nuages, laissant la ville grise et aveuglante. Jack passa en voiture sur la rue qui donnait sur l’édifice et aperçut Sue qui tournait le coin. Il remarqua qu’elle semblait plutôt perturbée, le regard collé au trottoir et la démarche lente. Il se rendit à l’entrée du garage et scanna sa carte d’identité. Se faisant, la porte automatique s’ouvrit et Jack gara sa voiture dans un espace vacant réservé aux invités ; il n’avait pas le temps de se rendre à sa place désignée un pallier plus haut, car il désirait voir sa collègue avant d’entrer au bureau. Il courut vers les escaliers tout en appuyant sur le bouton d’alarme de sa voiture, faisant retentir le klaxon strident de sa voiture sur les parois de béton. Il monta les escaliers au pas de course et en franchissant la porte donnant sur le rez-de-chaussée, il vit Sue et Levy patienter près des ascenseurs. Son cœur battait la chamade. Levy se retourna pour le saluer et Sue qui pressenti l’arrivée de quelqu’un, souleva son regard et repoussa les mèches qui lui avaient collé au visage. Jack déposa une main tendre sur son épaule en lui offrant un regard tendre et inquiet.

« Ça va, toi ? »

Elle leva les yeux et Jack constata le trouble qui s’était dessiné sur son doux visage. Les traits tirés et les yeux rougis, elle s’éclaircit la voix et finit par avouer :

« Je te mentirais si je te disais que oui... »

« C’est toute cette histoire qui te perturbe, n’est-ce pas ? »

Elle lâcha un profond soupir et expliqua qu’elle n’avait pas fermé l’œil, revoyant sans cesse Kyle qui la regardait en l’implorant, le regard noyé de larmes. Elle culpabilisait d’avoir tant insisté auprès de lui et à ses yeux, il n’était pas le petit truand qu’elle avait appréhendé au départ. Il avait bon coeur et ça, elle l’avait senti dès les premiers instants où elle s’était entretenu avec lui.

« C’était un jeune homme débrouillard, Jack. Et grâce à lui, sa famille n’était pas en restes ! » tonna Sue en relevant les yeux pour se donner une contenance.

Jack déposa sa main au creux de celle de Sue, la soulevant légèrement, et enchaîna avec douceur :

« Je comprends que tout ceci te remue, Sue, et ne croit pas que je ne compatis pas à sa cause. J’en suis même, à un certain moment, venu au même constat que toi. Mais inévitablement, je n’aurais pas pu faire plus pour lui que nous en avions déjà fait... Il faut se ressaisir, réaliser la portée de ces gestes et résoudre cette affaire. Pour Kyle, pour Janet et pour tous les autres aux prises dans les griffes de ces salauds. »

Sue lui sourit en coin, encore tenaillée et Jack lui envoya un regard des plus réconfortants avant de glisser sa main et la saisir amicalement par l’avant-bras. Touchée en plein cœur, elle laissa son regard se poser dans le sien sans retenue, sans égard pour le temps ou les gens qui auraient pu passer. Ne serait-ce qu’un instant... Levy les observait, curieux et attendri. Il n’y avait rien à redire, nul besoin d’élaborer : en quelques secondes, elle avait troqué ses sentiments fatigués par un bien-être défiant toute logique. Comme elle avait le cœur immense, se disait-il, et jusqu’à ce jour, ce don d’aimer ne lui avait jamais trahi. Il avait envie de lui caresser la joue tant elle était belle, et elle avait envie de se laisser bercer dans ses bras un instant tant la douceur de ses traits et ses épaules larges étaient invitantes. Ils se dégagèrent toutefois lentement de cette étreinte qui aurait pu trahir en une relation toute autre que professionnelle, et répondant au signe de la main de Sue, Levy courut appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Chemin faisant jusqu’au bureau, elle s’arrêta un moment à la salle de bain pour se rafraîchir et la regardant franchir la porte, Jack poussa un doux soupir de satisfaction avant de pénétrer dans les sombres locaux.

Sue fit irruption à son tour dans le bureau quelques minutes plus tard, accrocha son manteau et son foulard en humant la douce et enveloppante odeur du café qui se préparait. Elle souriait... Comme il était bon d’avoir un ami aussi sincère que Jack Hudson. Elle alluma son ordinateur, sa lampe et s’empara de ses dossiers bien rangés. Elle était déterminée ce matin-là à inscrire en registre chaque nouvelle information et remettre le tout à-jour avant la prochaine réunion d’équipe. Ces heures supplémentaires ne lui ferait sûrement aucun tort !

merci pour ce petit cadeau !!!!!!!!!!!!!

pour cette trés belle suite !!!

Ça me fait plaisir ! J'espère que j'y n'ai pas été trop fort sur les sentiments : j'ai tenté de demeurer la plus fidèle que possible aux développements et évolution des personnages. Je dois avoir révisé ces passages une bonne quinzaine de fois.

J'ai reçu un magnifique vase en crystal d'arc et une douzaine de roses toutes de couleurs différentes en cadeau de noces la part des employés. Wow que nous sommes comblés moi et mon chéri ! Maintenant : rammener les gros paquets à la maison par le transport en commun (?!?!). Wahou !!

je vois que tu es gatée !!!
Attention !!!!tu le gang arrive en j'espere que tu nous as compris dans les invités et nous voulons faire une avec le marié à défaut de Yannick

Merci pour cette suite !

uuuuuunneeeeeeee sssssssuuuuuuuuiiiiiitttteeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!! SILTEPLAIT!!!!!