Fanfics de Doucelili

Merci pour la suite,vive la prochaine.

Inquiète toi pas je sais où se trouve la sortie.

merci pour cette suite !!!!!!!!!!

« Bon, comme vous le savez probablement déjà, il y a eu hier une vaste opération de démentelage d’un réseau de distributeurs de drogue. Douze personnes ont été arrêtées, dont six étaient d’âge mineur... »

« Quel triste début pour ces enfants. » suggéra Myles

« Voilà... Il s’avert que de ces douze personnes, huit ont été interrogées puis relâchées la même journée. Les trois autres sont toujours détenues, mais devraient également se voir octroyer le même droit sous peu. »

L’air inquisiteur de Bobby laissant présager la prochaine question, Demetrius laissa tomber les détails superflus avisa l’équipe :

« Le jeune homme qui a été assassiné ce matin est Sebastian J. Rooth, 21 ans, l’une des personnes inculpées par l’équipe d’intervention hier. Il avait un lourd passé judiciaire, consommait régulièrement des drogues dures. »

« Il pigeait probablement dans la petite caisse ? » proposa Bobby

Demetrius trancha : « Le décès de cet homme place la police du comté dans une position litigieuse et on m’a prié de vous rendre l’affaire. Nous allons rappatrier tous les éléments pris en compte jusqu’à ce jour et les réviser un par un. »

« Un règlement de comptes... » déduisa Sue.

« Probablement, rétorqua Jack en se tournant vers elle. mais si la police nous remet une aussi vaste enquête, c’est qu’il doit forcément y avoir des éléments de preuve supplémentaire à cueillir. Le cas risque d’être ou ne peut plus complexe, voire même au-delà d’un simple traffic de stupéfiants. »

Tous approuvèrent cette dernière réflexion. Demetrius s’assura de l’approbation de tous sur ce coup et se retira du groupe pour se diriger vers le corps policier, réuni autour d’une autopatrouille. Chacun rassemblèrent leurs idées : Bobby suggéra une visite du secteur acceptée d’emblée par Myles et le duo téléphona à Tara pour lui demander le nécessaire à une fouille. En soulevant les yeux, Sue remarqua tout comme Jack, un balcon donnant sur la ruelle ainsi, qu’une porte arrière entre-ouverte. Ils virent ensuite un groupe de voisins qui discutaient sur le pallier adjacent, et parmi eux se trouvait une dame fort secouée. Sue proposa d’interroger les locataires de l’endroit et Jack l’accompagna.

« Bonjour Mesdames, Messieurs, s’écria Jack, nous sommes du F.B.I. Pouvons-nous vous poser quelques questions ? »

« Oui, bien sûr, répondit une femme bien en chair. Vous pouvez passer par le jardin. »

Sue et Jack se dirigèrent vers la vieille clôture de bois et furent rattrapés par un homme qui vint soulever le loquet. Il les accompagna jusqu’à la vieille galerie et entrèrent. Piètrement décoré, quoi que soigneusement nettoyé, l’endroit avait somme toute prit autant d’âge que ses locataires. Ils s’asseyèrent à la cuisine.

« Theresa, offre-leur quelque chose à boire, qu’est-ce que tu attends ? »

« Oh, je vous remercie Madame, ça va aller. » répondit Sue avec douceur

La femme vint s’asseoir aux côtés de son mari et s’installa ensuite leur fille à la droite de sa mère. Jack sorti son calepin et Sue poursuivit :

« Qu’est-ce qui s’est passé, exactement ? »

« Margaret ? fit sa mère en lui serrant la main. Parle ma grande. »

Voyant le trouble se dessiner sur le front de la jeune femme, Sue comprit dès lors qu’elle n’était pas dans un état normal. Elle se pencha légèrement et croisa son regard. Mais embarassée, la jeune femme se mit à regarder vaguement dans tous les sens. Levy quitta sa maîtresse et s’installa aux côtés de la jeune femme posa enfin les yeux sur le chien.

« En fait, notre fille est plutôt... perturbée. Vous comprenez, tout ce stress qui lui monte à la tête... Nous devons nous assurer de son bien-être constamment : elle est schyzophrène de type 1. C’est léger, mais considérable. » expliqua la mère.

« Nous sommes désolés, dit Sue avec compassion. Nous ne vous ferons aucun mal Madame. Nous désirons seulement savoir si vous vous rappelez de quoi que ce soit qui pourrait nous aider à avancer cette enquête. »

Le regard évasif ne pouvant se fixer à gauche tant que la droite laissait présager le traumatisme dans lequel la dame était plongée. Levy déposa sa lourde tête sur les cuisses de celle-ci et Jack baissa les yeux pour lui octroyer la parole sans la bousculer. Quelques secondes plus tard, Margaret s’élança :

« J’étais sur mon balcon, j’arrosais mes fleurs. L’homme au manteau de cuir marchait dans la ruelle, mais je ne l’avais jamais vu avant. J’ai ensuite vu arriver une voiture en trombe et rendu à son niveau... on lui a tiré dessus. La voiture est repartie... » fit la dame en gesticulant et sanglotant.

Sa mère lui tendit un mouchoir et le père, affligé, se leva de table pour faire les cent pas dans la cuisine en se frottant le crâne.

« Avez-vous entendu parler ces gens ? Saviez-vous s’ils ont dit quelque chose avant ? » demanda Jack

« Non... répondit la jeune femme d’un trait en fixant la table

« Qu’avez-vous fait lorsque vous avez vu ce qui s’était passé ? » osa Sue, sentant le traumatisme de la femme augmenter d’un cran

« Je... je suis entrée chez moi sur la pointe des pieds. Je ne voulais pas qu’on me voit et qu’on... me fasse la même chose. Je... je me suis cachée et j’ai attendu de ne plus entendre de bruit avant d’appeler mes parents. »

« Je vous remercie Madame. Vous faites preuve d’un grand courage et vos informations nous serons très utiles. » lui dit Sue en lui tendant une carte d’affaires.

Tout en rangeant son calepin, Jack regarda Sue qui résuma en lui le scénario qui se dessinait à l’horizon. Ils remercièrent à nouveau la famille et reprirent le chemin de la ruelle. Les forces constabulaires avaient quitté le terrain, laissant le champ libre au FBI. Myles et Bobby vinrent à leur rencontre.

« Et alors ? » demanda Bobby

« Rien de ce qu’on ne savait pas, en fait. expliqua Jack. La dame était sur son balcon au moment du drame, s’est faufillé à l’intérieur pour échapper au suspect et il s’est écoulé environ une dizaine de minutes avant que le calme s’installe et qu’elle appelle ses parents et la police. »

« Toutefois, Margaret est schyzophrène, ce qui explique le degré de panique et le temps qu’elle a pris avant d’appeler les autorités. Mais nous pourrons établir un meilleur profil psychologique de celle-ci de retour au bureau. » lança Sue

« Et vous ? » demanda Jack

« Une chose est sûre, elle n’a pas imaginé ce coup là... Nous avons trouvé un bout de plastique qui semble provenir d’un appareil électronique à proximité du corps, ainsi que des traces de projectile dans une planche de cette clôture. Je ne sais pas ce qu’on pourra tirer de ces deux évidences... C’est plutôt faible comme preuve. »

« Un trou et un bout de plastique, c’est bien plus gros qu’un ADN et l’équipe de chercheurs peuvent établir des preuves substentielles avec celui-ci. Alors laissons le soin au labo de nous épater... ! » suggéra Myles en souriant

Tous acquièssent et se mirent au travail pour ranger le matériel de fouille. Sue, évasive, tentait de mettre de l’ordre dans ses idées et placer les morceaux du puzzle. Le soleil descendait sur la ville laissant derrière lui, des ombres fraîches qui laissaient présager les futures journées grises et pluvieuses.

(... La suite, lundi prochain ! Bon week-end les copines !)

merci pour cette suite !!!!!!!!!!!!! passe un bon week end !!!!!!!!!

Merci pour cette suite! Merci et bon week-end à toi.

pour la suite!!!!


Passe une belle fin de semaine! On va avoir hâte de te revoir lundi!

Bravo à toi!

Ton écriture est superbe et te lire est un plaisir ma chère!!!

Comme toutes les autres, je n'ai qu'une hâte, c'est de lire la suite de ce fanfic!!! Je serai au poste, crois-moi!!!

Une bonne semaine à toi et bienvenue encore parmis nous!

Maria-Maude

Salut

Je viens de lire ton début de fic et franchement j'adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee lol Felicitation et vivement la suite


A+ Sab

Merci beaucoup, c'est très gentil !

Oups, ton post me rappelle que je n'ai pas encore coller la suite.............. Je le fais maintenant. Désolée, la semaine est chargée !

Forcée d’admettre que Jack avait raison, Sue s’était couchée tôt ce soir-là, mais le sommeil légèrement perturbé, elle s’était levée aux aurores et rendue au bureau avant même que Lucy n’ait daigné sortir du lit. À peine avait-elle posé son attaché-caisse et ses effets personnels qu’elle prit connaissance des toutes dernières informations dont elle avait obtenu copie. Sue était aux prises à un sérieux doute. Elle ignorait de quoi, mais elle devait pousser son enquête plus loin. Elle révisa le tout deux et trois fois... Résignée à ne rien y trouver, elle se leva pour se prendre un café. Dès l’instant précis où elle posa sa main sur la carafe, tout lui vint comme un éclair. Sa main ! Sue courut à son bureau et révisa une fois de plus. Ça y est ! Lucy entra au bureau la première.

« J’ai vu ta note et à en juger par la détermination que je lis dans tes yeux, tu sembles être sur une piste. »

« Possible. enchaîna Sue. Pourrais-tu s’il-te-plaît sortir le dossier médical de Margaret ? »

« Bien sûr ! » fit Lucy en tentant de cerner ce qui trottait dans la tête de sa collègue.

Lucy amorça une recherche dans la base de données et ajouta quelques notes supplémentaires au tableau déjà truffé de photographies.

Les collègues firent leur arrivée à l’heure habituelle. Demetrius rappatria tout le monde autour de son bureau.

« Je viens d’avoir des nouvelles du légiste. Sebastian Rooth est mort d’un projectile à l’aorte. »

« Et la balle ? » demanda Bobby

« Plutôt... les balles. Le médecin en a relevé une deuxième à l’abdomen. Elles ont été envoyées au labo pour fins d’analyses, mais ce qu’on sait pour l’instant, c’est qu’elles proviennent toutes deux d’une arme semi-automatique 9mm. »

« Tara, répertorie toutes les armes de ce type qui ont été vendues et vois si l’un de ces acheteurs aurait un lien quelconque avec Rooth, ou un des témoins. » demanda Jack

« C’est plutôt large comme champ de recherche, mais je vais essayer. »

« Nous avons envoyé hier le signalement de la voiture, mais nous n’avons rien obtenu jusqu’à maintenant... » lança Myles déçu du dénouement

« Et Margaret n’a aucun antécédant judiciaire, et vit de l’aide sociale. » conclua Tara

L’équipe penaude, continuait à croire au règlement de comptes et s’apprêtait à retourner à ses quartiers. Mais Sue enchaîna :

« Tu te rappelles Jack quand elle nous a dit que la voiture était repartie en trombe ? Peut-être vas-tu trouver mon interprétation étrange, mais elle a signé de ce côté. Or, la ruelle est en sens unique, et à droite, si on se situe en contexte, cela signifie que la personne aurait dû forcément faire demi-tour pour réemprunter la voie et sortir en sens inverse ? »

« On a relevé des traces de pneus coroborant ces dires ? » demanda Jack, une lueur d’espoir dans les yeux

« Non, pas du tout. » fit Bobby en feuilletant rapidement le dossier

« Mais permettez-moi... enchaîna Myles. Un tel signe pourrait être interprété de plusieurs façons possibles, non ? Sous tension, une personne peut agir de façon irrationnelle... »

« Non, interrompit Sue. La dame n’a pas battu de la main (tout en répétant le signe) comme pour se dégager d’un sentiment. Elle a clairement pointé du doigt. C’est ce qu’on appelle communément le language du corps, ça ne ment pas. »

« Elle aurait donc inventé ceci de toute pièce selon toi ? » osa Demetrius

« J’en suis de plus en plus convaincue. D’autant plus que certains éléments collent à cette version. »

Les quelques années d'expérience de l’équipe en matière de faux-témoignages venaient soudainement apporter un peu de lumière sur le sombre tableau quasi-vide de preuves et la bande se laissa de plus en plus convaincre par le plaidoyer de Sue. Lucy arriva derrière le groupe, une feuille à la main. Elle en fit la lecture.

« Margaret S. Robinson, 27 ans. A été détenue en famille d’accueil de 14 à 17 ans pour trouble comportemental et toxicomanie. À 21 ans, suite à une crise d’anxiété, elle a été admise au département de psychiatrie de l’Hôpital Universitaire Georges Washington où on lui a diagnostiqué une schizophrénie de type léger. Elle a obtenu son congé trois mois plus tard et est sous médication constante depuis. »

« Je crois que tout ceci mis en compte mérite qu’on rende une petite visite surprise à notre chère romancière. »

Demetrius approuva d’un hochement de tête et l’équipe se déploya le temps de rappatrier leurs effets et d’obtenir de leur superviseur, le mandat les permettant d’intervenir. Sue monta avec Jack, Bobby avec Myles.

super cette suite !!! A quand la prochaine ??

PS : tu verras, beaucoup de préparatifs pour une journée que tu ne verras pas passer !!!! Les derniers jours et les dernières heures sont les plus stressantesssssssssssssssss !

Ouf, je te crois sur parole ! Surtout que la température est vraiment moche depuis le début du mois... Et je fais ça à l'extérieur. Ouch......

Ne t'inquiètes pas !!!! Tout va bien se passer !! Il y a une coutume dans le Jura (région de France) ou il faut apporter des oeufs à des soeurs (religieuses) pour avoir du beau temps !!! Et pour le premier mariage de mon frère cela a fonctionné !! Comme quoi !

Et en France il y a une expression si le temps n'est pas au beau fixe : " Mariage pluvieux, mariage heureux" ..

Ici, la coutume québécoise dit qu'il faut mettre un chapelet sur la corde la linge la veille pour attirer le beau temps. Mais comme je n'ai pas de corde à linge, je le mettrai dans la sécheuse... Haha, c'est une blague : tu imagines le vacarme ?

Je suis telement superstitieuse et inquiète, que je crois que j'irai faire un tour sur l'Île St-Bernard tout près de chez moi pour aller déposer quelques cocos sur le site des soeurs Marguerite d'Youville. Merci du tuyau !!

pour la suite .... !!!!!!!!!!!!

Euh, je décline toute responsabilité si cela ne marche pas !

Il ne manquaerait plus que je reçoive les cocos !!

Je ne tiendrai pas responsable, t'inquiète. Mais si ça ne fonctionne pas, tu vas avoir de mes nouvelles ! Hahahahaha, c'est une blague !

Je viens de parler à ma grand-mère. Elle trouve ça génial et ira chercher le nécessaire demain à l'épicerie. C'est bien la première qui ne pouffe pas de rire ! (Oh la tête que mon conjoint va faire... !) Oui j'avoue, c'est assez inusité. Mais ça, tu n'as pas encore vu ma danse du soleil, avec ma jupe de paille et mon visage couvert de suie ! Haha !

De mon côté je vais croiser les doigts pour que tu es du soleil !! Aussi non, je serai capable de faire "lévy les crocs" au présentateur météo pour qu'il t'annonce une bonne nouvelle !

Hum, pas bête du tout comme stratégie !!! Vas-y, je te donne le feu vert : rien de mieux pour convaincre n'importe qui. Haha !

Pas de problème !!! N'oublies pas que c'est la mariée qui doit aller apporter les cocos .. au moins ton mari pourra y échapper

Au fait, on espère voir une photo de mariage !!

T'en fais pas, je ne crois pas que mon futur époux aurait eu envie de participer à ce drôle de jeu. Mais si ça fonctionne, on donnera tout le crédit aux dames, bien évidemment !

Promi, vous aurez des photos ! Même une des cocos !

Yes !!!!

Super la suite... J'ai trop hâte de te relire!!!

Bonne soirée à toi

Maria-Maude

Arrivés sur les lieux, l’équipe confirma ce qu’ils appréhendaient tous. En frappant à la porte et finalement, en obtempérant en forçant l’entrée, ils se heurtèrent à un logement vacant. À première vue, la locataire avait quitté précipitamment et avait laissé tout un fouilli dans sa chambre. Au salon, un bureau de travail était dépouillé de son ordinateur. Myles se chargea de prendre quelques clichés des deux pièces, Bobby tenta de relever quelques empreintes sur le meuble de travail et Jack communiqua avec Tara afin qu’elle fasse émettre un avis de recherche. Intriguée, Sue demanda à Bobby ce qu’était l’objet sur la tablette du haut.

« Ça semble être une antenne permettant d’envoyer des signaux de plus ou moins grande portée à d’autres appareils électroniques. »

Il s’en emparra et se dit en lui-même que Tara saurait sûrement en tirer profit. Jack, dans la chambre à coucher, faisait l’inventaire des vêtements.

« On dirait qu’elle voyage léger. À moins d’avoir une garde-robe considérablement remplie, elle semble n’avoir pris que l’essentiel. »

« Pourrait-elle revenir sur les lieux ? » demanda Sue

« Possible... Nous allons poster une patrouille pour surveiller les lieux. » lança Jack tout en se laissant une note mentale.

« Jack, viens un peu par ici... » fit Bobby de la pièce voisine

« Qu’y’a-t-il ? »

« On dirait qu’il y a deux types d’empreintes sur ce bureau. Des plus petites et des larges. Je vais envoyer le tout au légiste : peut-être que notre chère Margaret avait un ami que nous connaîtrions ? » lança Bobby, sourire en coin

« Bien joué Bobby ! » s’exclama Jack en lui envoyant une tape amicale sur l’épaule

« Jack, les parents de Margaret arrivent à l’instant... » dit Sue tout en pointant la voiture par la fenêtre du salon.

« C’est notre voisine qui a téléphoné ma femme au travail pour nous aviser que vous étiez ici. Je dois vous dire que nous sommes fort embêtés de cette situation. Nous ignorons de quoi il en retourne, mais sachez que notre fille n’aurait jamais fait quoi que ce soit d’aussi grave. »

« Si vous nous le permettez Monsieur, il en revient à nous d’en juger. » lança Jack avec impatience

La dame poursuivit, les traits durcis par la peine et la rage qu’elle tentait de contenir.

« Nous voulions la protéger, vous comprenez ? Notre fille a un passé plutôt houleux et nous ne voulions pas qu’elle ait été inculpée à tort. Elle a eu une vie difficile et malgré que je l’ai laissée au service de la protection de l’enfance, je l’aime de tout mon coeur. Je vous assure qu’elle n’y est pour rien. Je connais ma fille ; je l’ai bercée et couvée pendant toutes ces années. Elle se montre dûre, mais au fond d’elle se cache une femme vulnérable. »

Ne se laissant pas impressionner par le témoignage des parents de Margaret, l’équipe quitta les lieux tout en faisant émettre un avis empêchant outre personne d’aller sur les lieux de l’investigation. Avant de monter chacuns dans leur voiture, ils se regroupèrent. Sue expliqua à ses collègues qu’elle connaissait peu de choses à propos de la schyzophrénie, mais qu’il lui semblait que toutes les maladies à caractère psychologiques telles qu’elles soient rendent les personnes instables émotivement et irrationnelles. « Son état ne doit pas lui permettre de réagir de façon logique parfois. » soutena-t-elle. Myles approuva cette dernière remarque. Sur ces dernières paroles, Jack suggéra d’aller luncher et de reprendre l’enquête une fois de retour au bureau.

« Une chose est sûre, fit-il une fois installé au volant de sa voiture, elle a le profil de l’emploi. Peu d’argent, mais en possession de matériel informatique coûteux, vie silencieuse et rangée, mais un passé dont on ne se sort pas si aisément. »