Fanfics de Doucelili

Ben alors ... comment cela tu nous a oublier ??

Hi, hi ! Désolée... J'écris la suite de la fic pour essayer de rattraper un peu de retard. Je vous en ai donné beaucoup trop rapidement et maintenant, voilà que je suis près d'être trop "juste" en écrivant au fur et à mesure. Ce que je ne veux surtout pas faire.

Mais bon, j'ai écrit beaucoup ces jours-ci, alors vous aurez un autre bout de l'histoire aujourd'hui-même. Promi !

Les deux agents s’étaient pointés à l’heure au rendez-vous et attendaient patiemment leur invité tout en feuilletant le menu.

« Nous devrions déjeuner plus souvent ici, les plats semblent succulents. »

« Tu as raison, à un point tel que je cherche encore ce que je vais prendre ! » s’esclaffa Bobby

Myles leva les yeux en apercevant une silhouette se dresser derrière son collègue.

« Pardonnez mon retard, il y avait un bouchon de circulation monstre sur la 395. Flavio Rosas, enchanté ! » fit-il en offrant une poignée de main franche aux deux hommes.

« Y’a pas de quoi. Désirez-vous voir le menu ? »

« Oh non, je vous remercie. Je suis un éternel habitué de l’endroit. Et soit dit en passant, je vous recommande les œufs florentines. »

La commande était donnée et trois tasses de café fumantes apparurent sur la table. Myles s’élança le premier :

« Nous savons que vous êtes passé voir Madame Dumaine au restaurant où elle travaillait. Quelle était la nature de vos conversations ? »

L’individu baissa les yeux et raconta :

« Je connais Jackie depuis plusieurs années déjà : nous avons fait du bénévolat ensemble au Children’s National Medical Care. Nous sommes demeurés en contact depuis tout ce temps et il m’arrivait de passer près de chez elle pour une petite visite. Nous étions les confidents de chacun, une de ces amitiés qui réconforte, voyez ? Or en avril dernier, je reçois un message au bureau comme quoi elle a tenté de me joindre. C’était plutôt inhabituel venant de sa part –c’était plutôt moi bien souvent qui m’organisait pour la voir. »

« Et vous l’avez appelée ? » interrogea Bobby

« Oui... Elle a décroché si rapidement que j’ai cru qu’elle patientait près de l’appareil. Lorsque je lui ai demandé si tout allait bien, elle a littéralement éclaté en sanglots. Elle m’a imploré de faire quelque chose pour son fils. Le petit lui avait promi de faire quelque chose à Noël pour sa famille. Tout d’abord fière de lui sans être heureuse pour autant de son sort, elle avait tôt fait de sentir que les choses ne tournaient pas rond. Elle avait appris qu’un paiement avait été remis à l’école que fréquentaient ses autres enfants pour boucler la facture des frais de scolarité. Cela représentait plus de cinq cent dollars ! Et il lui arrivait fréquemment de revenir de l’école avec un peu d’épicerie ou des surprises pour les petits. Kyle lui avait dit qu’il était concierge dans une tour à bureau sur K Street et qu’on le payait en liquide. Mais passer le balai ne rapportait certes pas autant d’argent ! »

« Et qu’avez-vous fait à ce moment ? » fit Bobby

« J’ai obtenu l’autorisation de Jackie pour ouvrir un dossier et j’ai commencé à faire ma petite enquête. Et c’est lors d’une autre rencontre à son domicile, déguisé en une vulgaire visite de courtoisie, que je me suis entretenu pour la première fois avec Kyle. Je lui ai offert ma compassion pour tout ce qu’il vivait sans pour autant lui donner mes véritables raisons. Un lien s’est lentement tissé avec lui et j’en ai appris beaucoup à son propos. »

« Tel que ses reventes de drogues ? » demanda Myles

« Pour vous dire la vérité, je n’ai pas cherché à aborder le sujet immédiatement. C’est un collègue qui a cueilli les preuves pour moi. J’en ai fourni le double à votre superviseur lundi dernier. Lorsque j’en ai pris connaissance, j’ai à ce moment-là joué le tout pour le tout et j’ai reçu les mêmes confidences que vous. Mais il y avait tellement de détermination dans les yeux de cet enfant que je savais que quoi que je dise ou que je fasse, Kyle ne se serait jamais arrêté, par amour pour les siens. Il m’expliquait que Jackie pouvait désormais se payer des visites régulières chez le médecin, rembourser tranquillement son assurance médicaments et payer ses factures. »

« Mais un métier honnête n’aurait certes pas coûté la vie à votre amie. »

Rosas s’épongea le coin des yeux avec sa serviette de table et reprit :

« Vous avez raison... Je me sens terriblement responsable de sa mort, car je sais que j’aurais pu faire avancer les choses un peu plus rapidement. Mais ça..., dit-il en haussant le ton, la bureaucratie, vous savez ? Cette fameuse bureaucratie qui m’a transformé en un fonctionnaire troquant ses instincts par la méthodologie ? Celle-là même qui n’accepte ni heures supplémentaires, ni engagement personnel ? Parfois je me dis que je devrais quitter mon poste et retourner faire du bénévolat au CNMC. Toute cette structure m’étouffe ; je ne suis pas là uniquement pour la paye, voyez ? Mon métier, c’est aider et je le fais avec passion. »

Les deux agents fixaient l’homme avec compréhension. Bobby expliqua sur un ton sarcastique qu’ils étaient aussi des fonctionnaires, mais qu’ils avaient également peu d’estime pour la hiérarchie. Myles piqua sa fourchette sans en redire sur cette théorie qu’il ne partageait vraisemblablement pas et l’atmosphère s’était détendue.

Wahhh
Je viens de tout lire! C'est vraiment très bon, j'adore
Myles, je le trouve trop charmant

Super!!!! J'adore!!!! Continue comme ca Doucelili, tu es bien inspirée!

Pendant ce temps au bureau, les choses se précipitaient. Tara se planta au centre de l’îlot, un dossier à la main.

« Je viens de recevoir le rapport d’autopsie de Jackie. Outre la forte concentration de d’Hydro-morphine, de Coumadin et d’Ativan, ils ont relevé d’infimes particules de Cyanure sur les parois supérieures de son œsophage... Celui-là même qui a été ajouté au café qu’elle s’était servi. »

Tous regardèrent Tara subjugués qui poursuivait ses explications en leur apprenant que Madame Dumaine était soignée depuis l’hiver précédent pour la fibromyalgie, une maladie chronique des muscles qui rend tout effort extrêmement douloureux. La thèse de l’empoisonnement était officiellement déclarée : il leur fallait maintenant en déterminer la provenance du Cyanure. Demetrius chargea Jack de mettre la DEA sur le coup et Sue joignit Tara pour lire le rapport à son tour. Lucy vint ensuite à leur rencontre et leur remit une pile de feuilles de retranscription.

« Voici les conversations depuis l’appartement de Margaret. »

Jack qui avait tout vu du coin de l’œil s’empressa de raccrocher et retrouva les femmes. Il se pencha au-dessus de l’épaule de Sue alors qu’elle tournait les pages du lourd document et soupira d’aise :

« Enfin, nous connaîtrons la vraie Margaret. Quelle rapidité, dites donc ! »

Lucy encaissa le compliment et couru vers le photocopieur. Une fois la distribution faite, elle se rendit à son bureau, une pile de dossiers colorés sous le bras.

« Myles, tu n’as pas téléphoné ! » lança Sue, faussement inquiète.

L’agent fit son entrée dans le département suivi de Bobby qui souriait en coin.

« Oh désolée ma chérie, le boulot c’est très prenant ces jours-ci, tu sais. » lui répondit-il à la dérobée.

Lucy s’approcha pour avoir les dernières nouvelles et Bobby expliqua :

« Jackie et Flavio étaient des amis de longue date et elle a requis ses services il y a quelques mois parce qu’elle a eu des doutes à propos des activités de Kyle. L’investigation au Gouvernement est ouverte depuis six mois. »

« Six mois et rien ne s’est passé ? » s’insurgea Lucy

« Il semble qu’il soit plus important pour cet homme de faire copain-copain avec les enfants que d’activer l’alarme pour les protéger. » répondit Myles en se laissant choir sur sa chaise.

« Une belle stratégie pour donner la confiance nécessaire aux confidences, mais elle fut évidemment inappropriée dans ce cas-ci. » soupira Jack

« Effectivement, fit Bobby Vous comprendrez donc que nous sommes nullement inquiets de la culpabilité de Rosas dans cette affaire. »

Tous approuvèrent et Lucy poursuivit :

« Oh Myles, Tara et moi avons un truc fort intéressant à te présenter ! »

J'ai bien hate de savoir qu'est ce que Tara et Lucy veulent lui présenter

Hi, hi ! C'est à suivre... !

Sublime comme toujours Doucelili !!!! J'espère la suite bientôt !!!

pour cette suite

a quand la prochaine ???

Salut!

Impossible de se tanner....Tu composes trop bien ma chère!!!

Maria-Maude

Son acolyte projeta un tableau à l’écran et expliqua :

« Voici toutes les données que tu as cueillies au Port, répertoriées par transporteur, heures d’arrivée et de départ. Quelques petits détails manquent toujours mais si on regarde les informations dans l’autre sens... »

« Trois transporteurs n’ont pas enregistré leur départ ! » releva Jack

« Exactement ! Le Continental et le Shuttler sont arrivés respectivement à 15h20 et à 17h45 jeudi dernier, et le Transit Services à 7h45 le lendemain. Le Shuttler contenait des jouets à transborder vers le Mexique, mais selon l’agence d’inspection, leur employé n’a pu se rendre sur les lieux lors du chargement du conteneur, alors le camionneur a dû patienter jusqu’au lendemain. Le Continental devait lui remettre toute une cargaison de pièces d’autos destinées à l’Équateur, mais selon ce que nous avons constaté des registres, il serait bel et bien arrivé à destination, donc : rien à s'inquiéter de ce côté. Le Transit pour sa part avait une longue route, mais déjà dans l’État, il a mis le Dulles en tête de liste. Il devait livrer des céréales pour la Food & Grain Commission, mais il a dû, tout comme les deux autres, s’échapper lors d’une partie de cartes entre employés affairés ! »

« Intéressant ! lança Demetrius. Alors nul besoin de vous mentionner que je vous envoie rencontrer les clients de ces transporteurs afin d’obtenir les bribes d’information manquantes ? Excellent travail Myles ! »

Lucy lui déposa une main amicale au dos de l’agent qui cachait mal sa fierté, rajustant promptement son nœud de cravate sous le regard amusé de ses collègues. Jack vérifia les nouvelles données et effectua une recherche afin de localiser l’entrepôt de la Food & Grain Commission. Il offrit à Bobby de l’accompagner et le duo se rendit dans le quartier industriel. Sur les lieux, une jeune réceptionniste légèrement vêtue, trahissant ses années d’expérience, les reçus avec l’inévitable embarras que causait l’arrivée à brûle-pourpoint des forces de l’ordre.

« Le FBI, mon Dieu ! Est-ce que quelqu’un a des ennuis ? »

« Soyez sans crainte, nous aimerions simplement nous entretenir avec le responsable des exportations. »

« Très bien, je l’appelle à l’instant. Si vous voulez bien prendre place. » récita l’hôtesse en décrochant nerveusement le combiné.

« Tu devrais arrêter la gym Bobby, tu vois comme tu stresses les gens ? » chuchotta Jack

« Dis plutôt que je l’intéresse, c’est un peu plus flatteur. »

« Laisse, ton égo n’a rien à voir avec ton mandat. » fit son partenaire en riant

Superrr

Je dirais même

Toujours à la hauteur...super bon...

Maria-Maude

J'ai qu'une chose à dire Super!!!!!

La porte s’entrouvrit et un homme d’origine indienne les accueillit promptement.

« Samir Olomi, enchanté ! Veuillez passer de ce côté, je vous prie. »

Jack essuya discrètement la moiteur de l’homme dont il venait de serrer la main et souffla à l’oreille de son partenaire que le responsable aussi devait le trouver de son goût. Les deux hommes étouffèrent un fou rire alors qu’ils pénétraient dans le local piètrement meublé ; le directeur leur indiqua deux chaises et referma la porte avant de s’installer à son bureau.

« Que puis-je pour vous, Messieurs ? »

« Nous aimerions connaître la nature de vos exportations ainsi que les protocoles que vous suivez. Vous transformez plusieurs produits céréaliers, c’est exact ? » répondit Bobby en sortant son calepin.

« Effectivement, ainsi que douze variété de graminées. Premièrement, sachez que nous exportons sur tous les continents depuis 75 ans, et que nous sommes licenciés par la FDA. Nous obtenons toujours toutes les conformités nécessaires afin de rendre nos envois les plus sûrs du pays et nous avons également obtenu les certifications ISO, faisant éloquence une fois de plus de l’excellence de notre entreprise. Nous investissons beaucoup dans cette mesure : nos chiffres d’affaires parlent d’eux-mêmes. »

Jack se racla la gorge avant de poursuivre, ne se laissant de toute évidence pas impressionner par le discours du superviseur.

« Très bien, alors expliquez-moi... Votre marchandise est conforme en tous points, mais qu’en est-il du transporteur ? Sont-ils eux aussi choisi minutieusement et audités sur une fréquence régulière ? »

« Oh bien sûr, le Gouvernement a instauré lui-même des politiques très strictes quant à la vérification des cargos. »

« En fait, coupa sèchement Bobby, nous parlons ici de vos transports terrestres. »

Visiblement nerveux et appréhendant à l’avance cette tortueuse question, Olomi estompa les quelques gouttes de sueur venues perler sa nuque en écrasant son col de chemise. Il croisa les mains pour masquer son trouble et expliqua calmement que l’industrie requiert les services de quatre différents transporteurs sur qui ils comptaient déjà depuis plusieurs années. « Des entreprises hautement fiables. »

« Pourriez-vous vérifier vos registres et me donner le nom de celui qui a expédié votre marchandise mercredi dernier, vers le port de Dulles ? »

Le superviseur s’empara de son cartable et réussissait mal cacher son embarras en tournant bruyamment chacune des pages de son agenda. Il retourna en arrière et pointa son index sur la case.

« Voilà ! lança-t-il, victorieux. Nous devions en principe expédier les poches de lin et de farine à notre client en fin de journée et avions prévu un de nos inspecteurs pour assister au transbordement, telles que sont les règles émises par le contrat qui nous lie à l'Angola. Toutefois, le Transit nous a appelés la veille pour voir si nous pouvions procéder un peu plus tôt le lendemain, car ils n'avaient pas terminé de charger le camion. Alors j’ai contacté mon premier inspecteur pour annuler le rendez-vous et ensuite appelé Steve Liddycoat pour l’envoyer au Port. Comme il ne demeure pas à proximité, cela a engendré des coûts supplémentaires et des problèmes de planification pour le reste de la journée. Mais bon, nous sommes habitués à de tel revirements et l’important a été fait : notre marchandise a été comptée au transbordement et le conteneur fut scellé. Voulez-vous vérifier le dossier ? »

« Non, ce ne sera pas nécessaire, je vous remercie de votre temps. fit Jack en se relevant Pourriez-vous me donner les coordonnées chez Transit ? »

« Oui, voilà ! » répondit Olomi en leur tendant un bout de papier.

merci merci pour la suite !!!!!!!!!!!

Cool merciii

pour cette suite